Sophie Thibault, originaire d’Outremont, a fait ses débuts à la radio de CINQ_FM et CHAI-FM avant que Pierre Dufault, de l’École Promédia, ne l’encourage à rencontrer les dirigeants de Télé-Métropole, car il y avait un poste disponible aux nouvelles. département. Son père, Marc, a été directeur de l’information à Radio-Canada pendant de nombreuses années.
Ce fut une époque mouvementée sur le plan de l’actualité avec, entre autres, le premier homme à marcher sur la lune en 1969, la crise d’octobre 1970, l’accession au pouvoir du Parti québécois en 1976 et le premier référendum sur la souveraineté, en 1980.
Vous avez surpris beaucoup d’entre nous en disant que vous aimiez jouer au football.
J’ai apprécié l’intensité du football. En plus, le sport fait partie de ma vie. J’ai participé aux Jeux du Québec en badminton. J’ai joué au foot avec les gars, au tennis et aujourd’hui je joue au pickleball qui combine des éléments de badminton, de tennis et de tennis de table.
Pourquoi la peur de mourir a-t-elle envahi votre esprit très jeune, vers l’âge de trois ans ?
Ma mère, Monique, était gravement atteinte de sclérose en plaques. J’ai toujours vu ma mère utiliser une canne, une marchette ou un fauteuil roulant lorsqu’elle devait se déplacer d’un endroit à un autre. Chaque jour, j’avais peur que ma mère meure.
Votre mère, qui a écrit des dramatiques radiophoniques et trois romans, passait-elle aussi beaucoup de temps au lit ?
Dans ma jeunesse, j’ai de si bons souvenirs d’être allongé à côté d’elle et de parler de tout et de rien. Je le vois toujours comme un dactylographe qui ne peut utiliser que l’index de sa main pour taper ses textes.
Plusieurs personnalités fréquemment rencontrées chez vous.
Mes parents ont accueilli Pierre Péladeau, Denise Bombardier et Janette Bertrand qui m’ont proposé un petit rôle dans la série Quelle famille.
Étiez-vous proche de la famille Péladeau?
Feu Pierre Péladeau passait régulièrement chez nous, car ma mère a écrit une chronique pendant trois ans au Journal de Montréal. Alors qu’aujourd’hui son fils, Pierre Karl Péladeau, est président-directeur général de Québecor.
Pourquoi, quand vous étiez tout jeune, la tour de Radio-Canada était-elle votre deuxième maison ?
Comme mon père y travaillait, je l’accompagnais régulièrement au travail. Pour moi, c’était ma deuxième maison.
Quelles écoles as-tu fréquentées ?
Au primaire, j’ai fréquenté l’école Notre-Dame-de-Bonsecours puis au secondaire, je suis allé à Pierre-Laporte et par la suite à Gérin-Lajoie. Je voulais tellement que mes collègues m’apprécient, car ce n’est pas souvent le cas des premiers de classe.
Pourquoi n’avez-vous pas complété votre maîtrise en psychologie ?
Je ne me voyais pas, à 24 ans, conseiller des couples d’une cinquantaine d’années qui traversaient des moments difficiles.
Quels ont été vos premiers métiers ?
J’ai été baby-sitter pour plusieurs familles, caissière dans un animalerie sans oublier que j’ai dû nettoyer l’aquarium. J’ai adoré mon travail dans une société de sondage, mais cela ne s’est pas aussi bien passé chez McDonald’s. Ils ont mis fin à mon emploi. J’étais plus concentré sur le dialogue avec les clients que sur la vente de chaussons aux pommes.
Comment se sont déroulés vos étés avec vos parents et votre frère ?
Quels beaux souvenirs lorsque nous avons chargé le véhicule avec nos vêtements, le fauteuil roulant de ma mère sans oublier le chien. Mon frère Luc et moi subissons les turpitudes de ma mère et de mon père. D’ailleurs, mon frère a perpétué la tradition en m’appelant de temps en temps en imitant la voix de mon collègue Richard Latendresse.
Pourquoi aimez-vous particulièrement le Cimetière de Côte-des-Neiges ?
Contrairement à ce que l’on pense, il y a de la vie dans un cimetière. Des animaux comme les oiseaux, sans oublier la beauté de la nature. Souvent, j’y allais seul et je mangeais assis sur une assiette mortuaire et je visitais les différents mausolées, dont celui de la famille Molson.
Pourquoi détestiez-vous autant les nouvelles quand vous étiez jeune ?
Facile à comprendre, c’est la barrière qui me séparait de mon père et qui m’a volé mon père durant ma jeunesse.
Votre père vous a-t-il aidé dans votre carrière ?
Il m’a encouragé à envisager une carrière dans l’actualité et l’information. Cependant, lorsque j’ai postulé pour un emploi à Radio-Canada, le fait que j’étais sa fille m’a beaucoup dérangé. Je crois que c’est le contraire qui s’est produit à Télé-Métropole. Lorsqu’ils ont découvert qui était mon père, cela m’a aidé à décrocher le poste.
“Il n’y a pas de vie sans problèmes.”
Mon père surveillait mon éthique de travail et ma mère surveillait mon apparence, y compris mon maquillage et les vêtements que je portais. Ce sont les problèmes de la vie que j’ai surmontés qui m’ont permis d’être qui je suis aujourd’hui.
Parlez-nous de Pierre Bruneau.
Tout d’abord, je ne le remercierai jamais assez pour tout le soutien qu’il m’a apporté lorsque j’ai débuté en tant que lecteur de nouvelles. Son amitié et sa passion pour son travail ont été pour moi une Source d’inspiration.