Arthur accuse Jean-Luc Mélenchon de « mettre de l’huile sur le feu »

Arthur accuse Jean-Luc Mélenchon de « mettre de l’huile sur le feu »
Arthur accuse Jean-Luc Mélenchon de « mettre de l’huile sur le feu »

VIDÉO – Particulièrement engagé depuis les attentats du Hamas en Israël, l’animateur de TF1 était l’invité de tous les plateaux télé ce lundi matin, de BFMTV à CNews.

« Le 7 octobre 2023 restera le pire jour de toute ma vie. » Ce lundi, Arthur il passait sa matinée sur les plateaux de télévision, où il laissait éclater son émotion. D’abord sur BFMTV face à Apolline de Malherbe puis sur CNews dans l’émission de Pascal Praud, « L’Heure des pros ». Particulièrement engagé depuis les attentats du 7 octobre et le début du conflit entre le Hamas et Israël, l’animateur a une nouvelle fois fait part de sa douleur.

« C’est une blessure, une blessure ouverte qui ne guérit pas. Alors oui, je pleure tous les jours. J’ai pleuré dès le premier jour parce que mon ADN juif commençait à déborder. Mon sang a commencé à circuler plus vite que d’habitude. Et j’ai besoin de crier, de crier ma colère. Je me suis réveillé un peu plus juif que d’habitude”a-t-il déclaré au journaliste.

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Et bien qu’il vive en France, Arthur constate depuis un an de graves conséquences sur son quotidien. « J’ai perdu un peu de mon activité depuis que je suis accompagné, protégé 24h/24. Je me rends une fois par semaine au commissariat du 16e arrondissement de Paris pour déposer une clé USB avec toutes les menaces et insultes que je reçois depuis le 7 octobre. L’empathie ne s’invente pas. L’humanité, l’humanisme ne s’invente pas. Et j’ai autour de moi des gens que je considérais comme des amis et qui ont énormément manqué.

«C’est exploiter le malheur à des fins politiques»

L’animateur dit avoir également constaté ce manque d’humanité dans la sphère politique. Tout comme Yonathan Arfi, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Arthur estime que Jean-Luc Mélenchon a rendu « une adhésion politique à l’antisémitisme » En France.

“C’est vrai, regardez les messages sur les réseaux des députés de France Insoumise”a-t-il commencé avant d’évoquer le comportement de l’ancien député. « Regardez Mélenchon avec son blouson de cuir, qui harangue la foule et demande, pour commémorer les massacres du 7 octobre, qu’on mette des drapeaux palestiniens dans toutes les facultés… Cela met de l’huile sur le feu en permanence. C’est exploiter le malheur d’une situation, qu’elle soit israélienne ou palestinienne, à des fins politiques. C’est inacceptable », il a décidé.

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En réaction à une circulaire sur le “maintien de l’ordre” dans les universités à la veille du 7 octobre, le leader de La France insoumise a réclamé le 8 octobre, date anniversaire de l’entrée des troupes israéliennes à Gaza, « Drapeaux palestiniens autant que possible » . Un appel qui, même au sein du PFN, est loin de faire consensus.

« Je l’ai vu le soir des élections législatives avec Rima Hassan et son keffieh au JT de 20h. On marche sur la tête »Arthur s’est rappelé tout en affirmant ouvertement qu’il s’agissait d’une provocation. « Comme chacun des messages de la France Insoumise sur les réseaux, ce sont des provocations. Pourquoi se « concentrent-ils » sur Israël ? Pourquoi ne jamais dire un mot sur ce qui se passe au Yémen ou au Soudan ? Il y a des malheurs et des guerres partout dans le monde mais ils sont obsédés par Israël, on sait très bien pourquoi »dit-il d’un ton évocateur.

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Quelques minutes plus tard, Arthur était présent sur un autre plateau de télévision. « C’est un jour de deuil, de contemplation. Il y a 43 Français qui sont morts, il y en a deux qui se trouvent actuellement dans les tunnels du Hamas dans des conditions atroces.a-t-il insisté face à Pascal Praud sur CNews.

Et d’ajouter, légèrement agacé : « Nous avons vécu un pogrom et je crois qu’aujourd’hui il est temps de donner la parole à ceux qui ont souffert, aux victimes, et non à tous les détracteurs d’Israël de droite et de gauche. Cette course constante au buzz fait que l’on parle de tout et de rien sur les plateaux télé et sur les réseaux. Le mal du siècle est sur TikTok.

 
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