La Galerie La La Lande à Paris accueille « Monoscape » de Saâd Nazih

La Galerie La La Lande à Paris accueille « Monoscape » de Saâd Nazih
La Galerie La La Lande à Paris accueille « Monoscape » de Saâd Nazih
Dans les travaux de Saad Nazihla forme cède la place au contenu, celui de son inconscient. L’espace du tableau devient alors un frémissement, un souvenir, un détail, un tourbillon chromatique, une vérité mystérieuse, une fissure spirituelle, entre autres. Et on peut affirmer que cette artiste à l’approche picturale originale attache une grande importance à l’équilibre rythmique des couleurs qui manifeste son dynamisme d’exécution sur toile. « Entre l’explicite et l’énigmatique, ses peintures nous transposent dans un monde fictionnel, aux frontières de l’imaginaire et de la prédiction.

Au sein de ses paysages sombres, des objets symboliques surgissent tels des débris matérialisés, ressuscitant des images enfouies. Travail de miroir, “Monoscape” reflète un imaginaire intime où pensées et expériences s’immiscent dans des scènes aux aspects surréalistes. Au fil des œuvres, les toiles déchargent et animent progressivement des paysages plus sobres, incarnant une recherche d’équilibre entre forme et matière, histoire et peinture. Réservant une place majeure au vide et à son pouvoir évocateur, les contours s’effritent et glissent vers des formes plus abstraites », indique le critique d’art Hannah Hartz.

Cela signifie que l’œuvre de Saad Nazih privilégie à la fois l’aspect extérieur par l’harmonie des formes et des couleurs, et la résonance intérieure, celle de l’âme. Il s’appuie sur son propre terrain fertile en thèmes et sujets et fait appel à l’imagination, son outil précieux, rempli de souvenirs, d’expériences marquantes, de rêves, d’idéaux, toute une symbolique personnelle, nourrie de ses expériences. Son travaux se présentent comme des rébus complexes, des énigmes à décoder, où la symbolique tourne autour des différentes formes de pouvoir : religieux, politique, militaire, médiatique et capitaliste. Ils mettent en lumière l’oppression subie par les individus et la nature, questionnant ainsi les mécanismes de pouvoir qui régissent notre société.

« Au centre de ces compositions, l’oncle de l’artiste, le corps nu et vulnérable, est au cœur de ces visions et des questions qu’elles posent. En incarnant l’homme ordinaire, il invite le public à explorer sa propre vision du monde, ses propres pensées, hors du contrôle de la raison. Pour saisir les relations de domination qui l’unissent, l’esprit humain se débarrasse de toute idée préconçue qui pourrait l’empêcher de voir ses chaînes, et observe le monde à un niveau subliminal, pour éveiller et libérer sa conscience dans une réalité poétique inconsciente. , mais éclairant », explique le commissaire de cette exposition, Aurélien Simon.

Ainsi se manifeste l’immense filet de son expression artistique spirituelle et poétique. Tout cela se bouscule sur la toile dans des quartiers inattendus, suscitant surprise et interrogation chez le spectateur.

 
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