la dette est “le fruit de vingt ans de négligence”, estime le Premier ministre

la dette est “le fruit de vingt ans de négligence”, estime le Premier ministre
la dette est “le fruit de vingt ans de négligence”, estime le Premier ministre

A quatre jours de la présentation du budget 2025, le Premier ministre Michel Barnier a estimé que la dette “est le fruit de vingt ans d’abandon”, et a félicité son prédécesseur Gabriel Attal pour avoir commencé “à faire des efforts”.

17h19 – Agnès Pannier-Runacher met en garde contre « le risque » d’augmentation des prix de l’électricité

FIN DU DIRECT – Agnès Pannier-Runacher met en garde contre « le risque » d’aller trop loin en augmentant une taxe sur l’électricité, et appelle à la vigilance. Sur le plateau de France 3, la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie estime que si la taxe dépasse le niveau d’avant crise, il existe un risque d’augmentation du prix de l’électricité. « Les Français modestes et les classes moyennes (…) vont subir un double coup dur. Ce sont souvent eux qui vivent dans des passoires thermiques », ajoute-t-elle.

Le gouvernement précédent avait proposé un retour complet au bouclier tarifaire en février prochain, rappelle Le monde. Cependant, même avec cette fin annoncée, les factures d’électricité devraient baisser d’au moins 10 %, a annoncé en septembre la commission de régulation de l’énergie.

17h07 – L’Etat de droit est “l’une des immenses conquêtes de la civilisation européenne”, estime Marine Le Pen

Marine Le Pen a exprimé à Nice sa « divergence » avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur l’État de droit. « Ce n’est pas l’État de droit en tant que tel qu’il faut contester, bien au contraire. Nous en sommes les garants, au sens que lui donnent les plus brillants philosophes européens des siècles passés », a-t-il déclaré. a-t-elle déclaré lors de son discours.

« L’État de droit, c’est la soumission de tous à des règles démocratiquement définies, et c’est l’un des immenses acquis de la civilisation européenne », a déclaré le chef de file des députés RN. « Ce qui est discutable, en revanche, c’est la façon dont ils ont renversé cette notion pour en faire un instrument de soumission de personnes qui n’auraient plus la liberté démocratique de faire évoluer le droit. Nous n’accepterons jamais cela.»

16:36 – Jordan Bardella dénonce « une dissimulation délibérée de l’état réel de nos finances »

Marine Le Pen et Jordan Bardella sont tous deux au rendez-vous à Nice, le premier donné par le RN depuis le début de l’année politique. Lors de son discours, l’eurodéputé et président du Rassemblement national est revenu sur le déficit et la dette publics. Il estime que « dans cette crise, et c’est le moins qu’on puisse dire, il y a eu un manque de sincérité, et je n’ai pas peur de l’affirmer, une dissimulation délibérée de l’état réel de nos finances ». Et d’ajouter : « Il y a en tout cas, et c’est une certitude, une incompétence profonde et des échecs généralisés qui pèsent aujourd’hui sur l’avenir de tout un pays et accessoirement des générations futures. “

15:24 – Le gouvernement « ne survivra pas à l’hiver » compte tenu de « l’austérité historique » du budget qui sera proposé

Eric Coquerel a dénoncé « une austérité historique » du budget de l’État pour 2025, dans l’émission « Le Grand Jury » sur RTL, M6, Public Sénat et Le Figaro. Pour le président de la commission des finances à l’Assemblée nationale, « cela veut dire qu’il y aura 20 milliards d’euros de dépenses publiques en moins au niveau des ministères, de l’Etat, et 15 milliards d’euros en moins au niveau de la Sécurité sociale, soit la santé des Français ». “Nous pensons qu’il y a environ quelques milliards” de coupes budgétaires prévues “au niveau des collectivités locales, alors que celles-ci “sont celles qui investissent le plus dans ce pays, donc il y aura des conséquences absolument dramatiques”.

Puisque ceux qui contestent un tel budget « sont beaucoup plus nombreux à l’Assemblée », Eric Coquerel estime que « ce gouvernement ne survivra pas à l’hiver ». “Le gouvernement tombera” après avoir adopté le budget à 49,3 %, a-t-il ajouté.

13h14 – Michel Barnier se rendra en Nouvelle-Calédonie « quand le moment sera venu »

« J’irai moi-même en Nouvelle-Calédonie le moment venu car je pense que c’est la responsabilité d’un Premier ministre », a déclaré samedi soir Michel Barnier. Il a notamment annoncé des mesures pour le territoire dans sa déclaration de politique générale, à savoir « le report des élections qui étaient prévues et le non-saisir au Congrès pour ratifier le dégel du corps électoral initialement prévu ». « Nous prendrons le temps, au moins un an, d’en rediscuter et de trouver un nouvel équilibre. Nous pouvons reconstruire un dialogue entre toutes les communautés.

11h31 – La dette est le fruit de « vingt ans de négligence »

“J’ai confiance en mes alliés”, assure Michel Barnier dans un entretien à La Tribune dimanchepublié hier soir. A quatre jours de la présentation du budget 2025, le Premier ministre reconnaît qu’il aura « besoin de tout le monde » et rend hommage à son prédécesseur Gabriel Attal. “La dette que j’ai retrouvée n’est pas seulement celle de mes prédécesseurs immédiats” mais “le fruit de vingt années d’abandon”, souligne-t-il. Il remercie Gabriel Attal d’avoir « commencé à réduire les dépenses publiques et à faire des efforts ».

09h58 – « L’immigration est-elle mauvaise ? La réponse est non »

« Il y a des millions de doubles nationaux dans notre pays. Des Français issus de l’immigration, au moins autant. (…) Et c’est notre richesse. Et c’est une force », a déclaré le Président de la République. Si Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a fait de la lutte contre l’immigration une priorité, Emmanuel Macron estime que l’immigration n’est pas mauvaise, sur France Inter. « L’immigration en provenance du continent africain est-elle mauvaise en général ? En réalité, pas entièrement », a poursuivi le chef de l’Etat. Et d’ajouter : « Le continent africain, honte à nous, est aujourd’hui davantage touché par les retours privés des immigrés vers l’Europe que par l’aide publique au développement des Européens. » Pour le président, il faut que « le pays qui accueille conserve son hospitalité et que ceux qui sont accueillis [soient] bien reçus, c’est à dire qu’ils [puissent] disposent de conditions matérielles et éducatives qui leur permettent de construire leur vie.

 
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