quand les olés montent au ciel

quand les olés montent au ciel
quand les olés montent au ciel

Pablo Hermoso de Mendoza : silence et une oreille

Juan Ortega : salut au troisième aux deux

Pablo Aguado : silence et silence

Remarquables : Antonio Fernández Piñeda ; Salut aux péons Juan Sierra et Francisco Javier Araujo pour leurs bâtons au 3e visiter

Deux cornes mobiles de « Capée »1est et 4e (525 et 569 kg) les restants inutiles, faibles, sans caste, ni jus ni continuation dans les idées des armoiries des frères Garcia Jiménez (538, 520, 503 et 505kg). Sifflé au départ au stand. Ils ont participé au naufrage.

Au lever du rideau, une splendide démonstration de Mendoza, le légendaire torero à cheval navarrais qui, à 58 ans, prend sa retraite du métier d’artiste rejoneador. Vêtu de noir et d’argent, chapeau « rondeña » en guise de coiffe et perché dans l’ordre de monter sur « Alquimista », « Berlin » et « Generoso ». Pablo a malheureusement eu un final en sept épisodes donc les trophées ont disparu. Dans son prochain dédié à son fils et successeur Guillermo, le centaure d’Estella termine ici sa carrière sur le mont blanc immaculé « Justiciero ». Il ne pouvait en être autrement.

12 566 olés rugissent devant trois roseaux et deux rainettes de la rivière sévillane. Cinq véroniques, leurs boucles en deux, dont une amenée au cheval par des chicuelinas ambulantes transforment pendant vingt secondes Juan Ortega (peau d’avocat mûr et or) en un Dieu vivant. Du platine, du lingot d’or, un diamant aux carats inconnus… Patatras le taureau fond sous les yeux. Face à 5e une demi-tonne de viande insipide, la fin de tout espoir. Peu importe, Juan Ortega a la Maestranza dans les veines.

A peine le temps de savourer un trio de hoodazos de Pablo Aguado (le paradis du jour sans un seul mouton et sans or) plus trois doublons avec la muleta avant que tout s’écroule. Idem pour le toro ultime et ses sauts de chèvre.

Fin de cette feria de San Miguel avec le ballet des huit balais : huit messieurs, huit seigneurs, huit danseurs qui se succèdent en cercle pour brosser le sable. Fabuleux délire de joie et de caresses. Toreo et flamenco, merci. Une saison de plus, Reine est Séville, dans l’éternité de ses parfums majestueux.

30°2 à 21 h 28.

 
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