Accusé d’agression sexuelle | Contre-interrogatoire émotionnel du plaignant au procès de Jacob Hoggard

Accusé d’agression sexuelle | Contre-interrogatoire émotionnel du plaignant au procès de Jacob Hoggard
Accusé d’agression sexuelle | Contre-interrogatoire émotionnel du plaignant au procès de Jacob Hoggard

Le contre-interrogatoire très émotif de la femme qui accuse Jacob Hoggard d’agression sexuelle s’est poursuivi vendredi, alors que l’avocat du musicien canadien cherchait à mettre en lumière d’éventuels problèmes de mémoire de la part de la plaignante.



Mis à jour hier à 17h21

Marie Danielle Smith

La Presse Canadienne

La femme, dont l’identité est protégée par une interdiction de publication, allègue que Hoggard l’a violée, étranglée, giflée et uriné sur elle dans sa chambre d’hôtel après une prestation de son groupe Hedley et lors d’une soirée post-concert à Kirkland Lake, dans le nord-est de l’Ontario. il y a huit ans.

Son témoignage au procès a duré la majeure partie de la semaine.

Hoggard, chanteur du groupe Hedley, a plaidé non coupable à une accusation d’agression sexuelle lorsque le procès a débuté lundi au palais de justice de Haileybury, à Temiskaming.

La défense et la Couronne conviennent que Hoggard et la plaignante ont eu des relations sexuelles ce soir-là. Mais l’accusation tente de convaincre les jurés que le plaignant n’a pas donné son consentement.

La femme a fondu en larmes et a demandé une pause environ 20 minutes après le début de l’audience vendredi matin alors qu’elle était interrogée de près par M.e Megan Savard sur ses souvenirs de l’agression présumée.

La femme a témoigné plus tôt cette semaine que Hoggard avait sorti une guitare lorsqu’ils sont entrés dans sa chambre d’hôtel et qu’elle s’attendait à ce qu’il joue de la musique, mais il a immédiatement posé la guitare. l’instrument et a commencé à se déshabiller, malgré ses protestations.

Me Savard a suggéré que ce qui s’est réellement passé, c’est que Hoggard lui a joué des chansons, ce que la femme a nié. « Vous ignorez ce fait pour le jury parce que vous pensez que cela nuit à votre cause », a soutenu M.e Savard. Vous ne voulez pas admettre au jury que vous étiez dans une situation amoureuse […] avec cet homme même si tu avais un petit ami », a poursuivi M.e Savard.

“Non”, insista la femme en l’interrompant en plein milieu de sa thèse. « J’ai pensé à mon copain », a admis la plaignante en se mettant à pleurer. Mais rien de tout cela n’était romantique ou consensuel. Je n’ai pas demandé que cela m’arrive. »

Les vêtements

Me Savard a ensuite demandé des détails sur la façon dont les vêtements du plaignant avaient été enlevés. La femme avait précédemment déclaré au tribunal qu’elle ne se souvenait pas exactement de la façon dont cela s’était passé.

“Je vous suggère que les vêtements – dont vous ne vous souvenez pas qu’il les ait enlevés – vous l’avez en fait aidé à les enlever”, a déclaré Mme.e Savard. Le plaignant a nié cette suggestion.

Alors que l’avocat du défendeur continuait d’insister sur le fait que le témoignage de la femme était basé sur des émotions plutôt que sur des souvenirs, la plaignante a fondu en larmes et a demandé à quitter la salle d’audience pendant un moment.

Plus tard, Me Savard s’est concentré sur les préparatifs de l’agression présumée et a laissé entendre que plusieurs étapes étaient consensuelles : le retrait des vêtements, Hoggard prenant une photo de la femme avec sa guitare, puis la filmant pendant qu’il lui demandait son âge.

La plaignante a fait valoir que ce n’était pas consensuel, mais a déclaré qu’elle ne pouvait pas se souvenir de certains détails avec certitude, notamment si elle avait donné son âge. Le tribunal a appris qu’elle avait 19 ans à l’époque.

Elle a pleuré tout au long du contre-interrogatoire à propos de la position de son corps lors du viol présumé et de la durée pendant laquelle elle était alitée.

Me Savard a laissé entendre que plusieurs des configurations corporelles décrites par la plaignante dans son témoignage étaient « physiquement impossibles » : elle n’aurait pas pu être frappée aux fesses lors d’une partie du viol allégué alors qu’elle était censée être allongée sur le dos, et qu’elle n’aurait pas pu été étranglé pendant quatre minutes sans perdre connaissance.

L’avocat a également souligné des incohérences entre la déclaration de la femme à la police en janvier 2022, dans laquelle elle révélait n’avoir eu aucune visite médicale, et un reportage de « CBC News » publié quelques mois plus tard qui la paraphrasait en disant qu’elle s’était rendue dans un centre médical quelques jours après l’incident. agression présumée.

Lors du contre-interrogatoire qui a débuté mercredi après-midi, M.e Savard est revenu à plusieurs reprises sur l’idée que le témoin fondait plusieurs de ses réponses sur des hypothèses plutôt que sur des souvenirs concrets.

La plaignante a reconnu à plusieurs reprises que certaines de ses réponses étaient fondées sur ce qu’elle croyait, ressentait ou supposait qu’il s’était produit, plutôt que sur des images qu’elle pouvait facilement évoquer dans son esprit.

“Je ne veux pas mentir”, a-t-elle assuré.

 
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