Nous l’avions presque oublié. Mais cela nous a sauté aux yeux lorsque Remco Evenepoel s’est présenté jeudi à sa conférence de presse avec un masque rouge : le Covid est toujours là.
« Pourquoi suis-je masqué ? Parce que je n’ai pas envie de revivre un deuxième Giro ici (lui et plusieurs de ses coéquipiers ont dû abandonner à cause d’une infection au Coronavirus).
Et quand on voit le nombre de coureurs touchés ces dernières semaines et la recrudescence de cette infection dans la société, il y a de quoi s’inquiéter. Tadej Pogacar, David Gaudu, Sepp Kuss, Mads Pedersen… tous ont été contaminés ces dernières semaines.
« Il nous manquera »
Si le grand favori du Tour de France a été mis hors course une journée et que le champion du monde 2019 a reconnu que le Covid « n’était pas un gros problème » pour lui, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Tao Geoghegan Hart a été le premier à abandonner le Tour de France après avoir connu de grosses difficultés dans l’étape du Collet d’Allevard où il s’est tout simplement arrêté.
Kuss, vainqueur du Tour d’Espagne et équipier modèle au sein de Visma-Lease a bike, ne sera pas là pour aider Jonas Vingegaard même si son départ a été annoncé en début de semaine. « Il va nous manquer », a reconnu le double vainqueur de la Grande Boucle.
Pas de protocole particulier
Mais à part chez Soudal Quick-Step d’Evenepoel, le port du masque n’est pas répandu, pour l’instant, dans les autres équipes. « Nous allons réintroduire des tests tous les trois jours au sein de l’équipe », a indiqué Marc Madiot, manager de Groupama-FDJ.
Contrairement aux dernières années, aucun protocole particulier n’a été mis en place par les organisateurs au départ du Tour de France. Même si cela semble compliqué, ils pourraient en annoncer une dans les prochains jours si les cas venaient à augmenter.
Le Covid est toujours candidat pour renverser la Grande Boucle. Pas seulement la troisième semaine, mais tous les jours.
