Le Covid revient et les Français s’en moquent – ​​.

Le Covid revient et les Français s’en moquent – ​​.
Le Covid revient et les Français s’en moquent – ​​.

6 Français sur 10 se disent davantage préoccupés par le Covid-19. C’est le premier enseignement révélé par les résultats du baromètre relatif à la perception et au comportement des Français face à l’épidémie, réalisé par IPSOS pour Pfizer France.

L’étude, menée sur un échantillon de 2 500 personnes, montre des chiffres cohérents dans toutes les régions, y compris parmi les personnes à risque.

Toutefois, le dernier bulletin de Santé Publique France note toujours une hausse de tous les indicateurs viraux par rapport à la semaine précédente (+0,9% des actes médicaux SOS médecins, +0,1% des passages aux urgences et +0,3% des hospitalisations après passage aux urgences).

Banalisation des formes graves

Plus d’un Français sur deux juge inutile de se faire tester dès l’apparition des premiers symptômes et plus de 4 Français sur 10 considèrent même que l’épidémie est terminée, selon les mêmes études. Une tendance identique chez les personnes à risque.

« La tendance avait déjà été observée l’année dernière »analyse Bruno Valtier, directeur médical de la division vaccins de Pfizer France. « Les Français veulent tourner la page et c’est globalement vrai dans toutes les régions ».

Mais les régions du Nord-Est vont encore plus loin, avec 33% des personnes à risque considérant que l’épidémie est terminée et qu’il faudrait même arrêter d’en parler.

Et cette tendance à banaliser l’épidémie concerne aussi les formes graves du virus. Environ 7 personnes à risque sur 10 pensent avoir peu de chances d’être hospitalisées pour une maladie grave. Pourtant, entre octobre et mars 2023, près de 700 cas de Covid ont été signalés par les services de réanimation.

Libération des bons réflexes

Conséquence de cette banalisation de l’épidémie, l’application des gestes barrières et les bons réflexes à adopter diminuent également.

Ainsi, seulement 6% des répondants effectuent systématiquement un test de dépistage avant de rencontrer une personne à risque, et seulement 16% portent un masque en sa présence.

A l’inverse, les personnes à risque elles-mêmes sont moins vigilantes sur ces gestes, puisque seulement 10 % d’entre elles demandent à leurs proches de les respecter.

Ce relâchement des bons réflexes est également visible en cas de symptômes, puisque 77% choisissent d’attendre et d’observer l’évolution plutôt que de passer un test de dépistage. Des chiffres identiques chez les personnes à risque.

Cependant, si 80 % des personnes interrogées recommanderaient à leur proche fragile de consulter en cas de symptômes, elles sont moins nombreuses à effectuer elles-mêmes cette démarche. Ainsi, seulement 52 % avertiraient leur médecin généraliste, et 60 % leur entourage.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/covid-un-nouveau-vaccin-biontech-pfizer-sort-en-plein-rebond-epidemique

Toutefois, compte tenu des échéances internationales de cet été, les bonnes pratiques en matière de dépistage doivent revenir, rappelle Pfizer dans son communiqué. « C’est tout l’intérêt de la campagne de vaccination lancée par le gouvernement en avril »pour les plus de 80 ans et pour les personnes fragiles, explique Bruno Valtier, qui conclut qu’en cas de symptômes et si le test est positif, il n’y a pas d’hésitation : « contacter un professionnel de la santé ».

 
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