les cas de coronavirus en hausse, avec moins de complications

les cas de coronavirus en hausse, avec moins de complications
les cas de coronavirus en hausse, avec moins de complications

Les pharmacies l’assurent : depuis huit semaines, les demandes de tests PCR repartent à la hausse. Une période qui coïncide avec l’arrivée d’un sous-variant omicron, le variant du coronavirus, qui provoque une légère hausse des cas de Covid-19. Mais pas de panique, les symptômes sont proches de ceux de la grippe, sans complications.

Dans la rue, on aperçoit encore quelques masques bleus. Mais depuis que la pandémie de Covid-19 n’est plus qu’un lointain et mauvais souvenir, la vigilance des Français est devenue relative. Peu d’entre nous s’inquiètent encore de devenir cas contact ou de respecter les gestes barrières. Comme les médecins l’ont répété ces dernières années : le coronavirus et ses nombreux variants font désormais partie des maladies saisonnières, qui reviendront chaque hiver… Comme une vilaine grippe.

Une boîte de médicaments, injectée avec la variante omicron.

© Olivia Brisse / FTV

Malgré tout, depuis huit semaines, le nombre de contaminations au sous-variant KP.2 de l’omicron – lui-même variant du coronavirus – augmente en France et en Outre-mer. Santé Publique France constate une hausse des demandes de tests ces dernières semaines, confirmée par les pharmacies des Hauts-de-France.

Aline Lebreton est pharmacienne au centre-ville de Lille. Après plusieurs semaines sans avoir à réaliser de tests PCR, les patients reviennent au galop. “Nous avons davantage de demandes de tests en cas de doute. La météo est aussi responsable, il y a beaucoup de personnes enrhumées qui gardent le réflexe et veulent être sûres de ne pas transmettre le virus aux personnes vulnérables.

Il y a beaucoup de personnes enrhumées qui gardent le réflexe et veulent être sûres de ne pas transmettre le virus.

Aline Lebreton, pharmacienne

La météo maussade de la fin du printemps serait donc favorable à la circulation du sous-variant, plus contagieux, mais pas plus virulent que les précédents. Pascal Boulmé, médecin de Wambrechies et conseiller de l’Ordre des médecins, se veut rassurant, après les mois de psychose vécus entre 2019 et 2021.

Depuis 6 à 8 semaines, nous assistons effectivement à une résurgence de ces syndromes grippaux – grippe, mal de gorge – qui font soupçonner le Covid. Mais pas de forte fièvre ni de complications.« Pour les personnes positives au Covid-19, le traitement reste alors symptomatique, selon le praticien.

On assiste en effet à une multiplication de ces syndromes grippaux – grippe, mal de gorge – qui font suspecter le Covid. Mais pas de forte fièvre ni de complications.

Alors pas de panique. D’autant que les hospitalisations aux urgences ou en réanimation n’augmentent pas non plus. Mais le Les médecins continuent de conseiller une vaccination régulière contre le Covid, notamment pour les personnes les plus vulnérables. La dernière campagne s’est terminée le 16 juin et devrait reprendre début octobre, pour être prête une fois l’hiver installé.

Avec Thomas Millot

 
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