Infarctus du myocarde : l’utilité des bêtabloquants

Infarctus du myocarde : l’utilité des bêtabloquants
Infarctus du myocarde : l’utilité des bêtabloquants

En Europe, on compte deux millions de nouvelles crises cardiaques par an et des millions de patients sont traités de façon chronique à vie par des bêtabloquants. L’utilité de ces bêta-bloquants, à l’ère de la revascularisation coronarienne, est débattue faute de preuves récentes (essai clinique).

L’essai randomisé multicentrique ABYSS, promu par l’AP-HP, visait à évaluer la sécurité de l’interruption des bêtabloquants en termes d’événements cardiovasculaires et l’utilité en termes d’amélioration de la qualité de vie des patients traités de manière chronique et ayant subi un infarctus du myocarde. il y a plus de 6 mois sans séquelles myocardiques significatives ni insuffisance cardiaque.

Cet essai représente le plus grand programme de recherche clinique hospitalier (PHRC) en termes de nombre de patients randomisés avec 3 698 patients répartis dans 46 centres actifs et 259 enquêteurs impliqués. Les inclusions se sont déroulées sur une période de 48 mois, incluant la période Covid-19, et les patients ont été suivis sur une période médiane de trois ans (jusqu’à un maximum de 5 ans de suivi).

Les résultats montrent que l’arrêt des bêta-bloquants est associé à une augmentation de 2,8 % du risque de récidive d’événements cardiovasculaires (décès, IM, accident vasculaire cérébral ou hospitalisation pour raisons cardiovasculaires) et à une augmentation de 16 % du risque relatif chez les patients arrêtant le bêta-bloquant. , rendant impossible la démonstration de la non-infériorité (sécurité) de cette stratégie.

Pour le savoir : lire le communiqué de presse

 
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