La FINUL et le Hezbollah nient l’incursion israélienne sur le sol libanais

La FINUL et le Hezbollah nient l’incursion israélienne sur le sol libanais
La FINUL et le Hezbollah nient l’incursion israélienne sur le sol libanais
Le Hezbollah a démenti mardi qu’une incursion terrestre israélienne soit en cours dans le sud du Liban, comme le prétend Israël, et a assuré qu’aucun “affrontement direct” n’avait opposé ses combattants à l’armée israélienne.

« Toutes les affirmations sionistes selon lesquelles les forces d’occupation sont entrées au Liban sont fausses », a déclaré à Al-Jazeera le chef du département d’information du Hezbollah. “Il n’y a pas eu de confrontation directe sur le terrain” avec les troupes israéliennes, a-t-il ajouté.

Même déclaration du côté des casques bleus de la Finul, qui affirment qu’aucune incursion israélienne n’a été détectée “pour le moment” (mardi matin) au sud du Liban, où l’armée israélienne a annoncé une offensive terrestre contre le Hezbollah, a indiqué à l’AFP un porte-parole des casques bleus de l’ONU.

“Il n’y a pas d’incursion terrestre pour le moment”, a déclaré Andrea Tenenti, porte-parole de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) déployée le long de la Ligne bleue qui marque la frontière entre Israël et le Liban. .

De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé son opposition à toute « invasion terrestre » israélienne du Liban tandis que le président Joe Biden a laissé entendre lundi qu’il était opposé aux opérations terrestres, appelant à un cessez-le-feu.

Violents combats au sud de la ligne bleue

Par ailleurs, le Hezbollah libanais a annoncé mardi avoir tiré des salves de roquettes vers la principale base du renseignement militaire israélien, Glilot, près de Tel-Aviv.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne, dont le chef a été tué vendredi dans une frappe israélienne, a indiqué avoir “lancé des salves de roquettes de type Fadi 4 sur la base de Glilot”. Cette base du renseignement militaire abriterait également, selon les médias israéliens, le quartier général du Mossad, le renseignement étranger israélien.

L’armée israélienne a fait état mardi de “violents combats” dans le sud du Liban et a ordonné aux Libanais de ne pas se rendre dans le sud du pays “à bord de véhicules” pour leur “propre sécurité”.

Le Hezbollah a de son côté affirmé mardi avoir ciblé des soldats israéliens avec des tirs d’artillerie et des roquettes à Metula et Avivim, dans le nord d’Israël, après le début de cette opération.

La chaîne libanaise Al-Mayadeen a démenti les informations des médias israéliens faisant état d’avancées terrestres près de la frontière, précisant que l’armée libanaise s’était repositionnée dans la zone sud du Litani.

Frappes et missiles du Hezbollah sur plusieurs cibles israéliennes

Au cours des dernières heures, l’armée israélienne a reçu des frappes spécifiques de la Résistance islamique au Liban, qui ont ciblé ses mouvements à la frontière libano-palestinienne, souligne la même Source, qui précise que les Moudjahidines de la Résistance islamique ont été visés, lundi et mardi à minuit. , une force de soldats d’occupation israéliens à la porte de la colonie de Shtula avec des obus d’artillerie.

La résistance a annoncé une opération spécifique au cours de laquelle elle a ciblé les mouvements des soldats d’occupation israéliens dans les vergers devant les villes d’Al-Adisa et Kafr Kila avec des armes appropriées, causant des pertes parmi les Israéliens.

D’autre part, la chaîne Al-Mayadeen, se référant à ses correspondants en Palestine occupée, a rapporté que des sirènes ont retenti à « Misgav Am » en Galilée occupée, confirmant les tirs du Hezbollah sur les cibles susmentionnées.

Le site israélien Walla a également confirmé que des roquettes avaient été tirées vers Misgav Am, déclarée zone militaire fermée.

Le journal israélien « Maariv » a rapporté que 35 missiles ont été tirés depuis le Liban vers le nord dans la nuit de lundi à mardi.

Les médias israéliens ont rapporté que 10 missiles étaient surveillés depuis le sud du Liban vers Meron.

 
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