Au cours des 50 dernières années, les vaccins ont sauvé 154 millions de vies, selon l’OMS, soit six par minute, dont une majorité de nourrissons.
Le constat global dressé par Santé Publique France dans son rapport annuel est encourageant : le taux de vaccination des Français était en augmentation en 2023.
Les plus âgés et les plus vulnérables sont encore trop peu vaccinés contre la grippe (moins des 75 % nécessaires pour une couverture suffisante) et encore moins contre le COVID-19. Comment expliquer cette réticence persistante ?
La France lance une nouvelle campagne de vaccination à l’approche des Jeux Olympiques. La couverture vaccinale contre la rougeole, inférieure à 95 %, est encore insuffisante et à l’approche des JO, la vague touristique fait craindre une résurgence des contaminations.
Quid de l’objectif de 80 % de vaccinés contre le papillomavirus d’ici 2030 fixé par Emmanuel Macron ? Alors que les papillomavirus sont la première infection sexuellement transmissible provoquant 6 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année, va-t-on bientôt étendre la vaccination aux 26 ans ?
Qu’en est-il de l’importance des facteurs socio-économiques dans le consentement à la vaccination ?
Quid des disparités géographiques entre la France métropolitaine et les territoires d’outre-mer (DROM-COM) ?
Toutes vos questions et témoignages au standard de Radio France – 01 45 24 70 00 -, sur l’application France Inter, par e-mail à l’adresse [email protected]. Vous pouvez également nous envoyer des notes vocales et des messages sur WhatsApp au 01 45 24 7000.
On en parle ce soir avec :
Anne-Claude Crémieuxinfectiologue, président de la commission technique des vaccinations de la Haute autorité de santé (HAS)
Isabelle Parent du Châteletmédecin de santé publique, chef de l’unité infections respiratoires et vaccination à Santé Publique France
