Ottawa ajoute 36 millions de dollars au programme de soutien aux victimes de la vaccination

Ottawa ajoute 36 millions de dollars au programme de soutien aux victimes de la vaccination
Descriptive text here

Ce programme a été créé peu après le début de l’opération de vaccination survenue lors de la pandémie de COVID-19. Il offre une compensation financière aux personnes ayant subi les effets négatifs des vaccins approuvés par Santé Canada.

Les libéraux ont réservé 75 millions de dollars pour les cinq premières années du programme. À ce jour, une entreprise privée appelée OXARO a reçu 56,2 millions de dollars d’Ottawa pour gérer le programme et payer les réclamations valides de l’extérieur du Québec.

En décembre, l’entreprise a versé 11,2 millions de dollars d’indemnisation.

Le Québec possède son propre programme d’indemnisation des victimes de la vaccination depuis 1985 et a reçu 7,75 millions de dollars lors du lancement du programme fédéral.

Dans son budget déposé la semaine dernière, le gouvernement fédéral a prévu 36 millions de dollars supplémentaires pour couvrir les deux prochaines années du programme. Cette somme sera partagée entre OXARO et Québec.

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) explique avoir confié la gestion du programme à OXARO pour garantir l’impartialité du processus de réclamation.

« OXARO fonctionne indépendamment de l’ASPC », a assuré un porte-parole de l’agence dans une déclaration écrite.

« Cela signifie que l’ASPC ne participe pas à l’administration du programme, y compris à l’évaluation des demandes ou aux procédures d’appel concernant les décisions. »

Le coût du programme dépend du nombre de réclamations, a rappelé le porte-parole.

En décembre, OXARO avait reçu 2 233 candidatures et en avait approuvé 138.

Les statistiques disponibles ne précisent pas quels vaccins ont été concernés.

Extrêmement rare

Le programme a été lancé pendant la pandémie de COVID-19, mais couvre les blessures et les décès associés aux vaccins approuvés pour toute maladie, à condition qu’ils aient été administrés après le 8 décembre 2020.

À l’époque, l’ASPC avait souligné qu’une réaction indésirable grave à un vaccin est extrêmement rare – touchant moins d’une personne sur un million – mais que le gouvernement a le devoir d’aider si une réaction se produit. produit.

Un peu moins d’un an plus tard, Ottawa rendait obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour voyager en avion ou en train, ou pour travailler pour la fonction publique fédérale.

Pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation, le patient doit prouver qu’il a subi une blessure grave ayant altéré ou mettant sa vie en danger, entraînant une incapacité ou un handicap persistant ou important, ou ayant entraîné une malformation congénitale ou le décès.

Plus de 105 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées depuis le 14 décembre 2020, et 0,01 % d’entre elles ont entraîné des effets indésirables graves, selon les données de Santé Canada.

Sur les 488 décès signalés après que des personnes ont été vaccinées contre la COVID-19, quatre étaient directement liés au vaccin, selon le plus récent rapport de Santé Canada.

Le Québec a connu une augmentation du nombre de réclamations à son programme d’indemnisation, passant d’une réclamation en 2020 à 98 en 2021 et 2022.

En mars 2023, seuls trois de ces cas avaient été approuvés pour indemnisation.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Vaccin anti-Covid-19 – Victime de blessures à répétition, un joueur de Laval en « errance médicale » assigne Pfizer en justice