tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle campagne qui débute ce lundi 15 avril

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Combien présenteront leur épaule pour une injection chez le pharmacien ou le médecin d’ici l’été ? Au printemps 2023, seuls 2 % des plus de 80 ans avaient été revaccinés contre le Covid-19. Une nouvelle campagne destinée à protéger les personnes les plus vulnérables débute ce lundi, pour au moins deux mois. “Faire votre rappel au printemps vous permettra d’être protégé pendant la période estivale, notamment lors des Jeux olympiques et paralympiques durant lesquels les déplacements de personnes venant du monde entier pourraient favoriser une vague épidémique”, précise le ministère de la Santé. On fait le point.

Pour qui ?

Les personnes encouragées à recevoir une nouvelle dose de vaccin sont celles qui risquent le plus de tomber gravement malades en cas d’infection au Covid-19 :

  • les personnes âgées de 80 ans et plus,
  • les patients immunodéprimés (greffés, atteints de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, etc.) quel que soit leur âge,
  • les résidents des maisons de retraite et des unités de soins de longue durée, quel que soit leur âge,
  • toute personne à très haut risque (maladie grave, grande fragilité…) « dans le cadre d’une décision médicale »,

Quel que soit le profil, il ne faut pas avoir été vacciné ou contaminé (à condition de le savoir) dans les trois mois précédant la vaccination.

Pour faire quoi ?

Pour « booster » leur bouclier immunitaire, y compris celui contre les formes graves. En effet, cette protection « diminue plus rapidement » chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés, rapporte la Haute Autorité de santé (HAS) dans son avis rendu le 9 février. Sur la base de nombreuses études analysées l’année dernière, la HAS concluait que « la l’efficacité vaccinale d’une dose de rappel diminue dans les mois qui suivent l’administration et cette baisse de protection varie selon l’âge, elle est plus précoce chez les personnes de 80 ans et plus.

Or, les seniors ont souvent reçu leur dernière injection l’automne dernier, au plus tôt. D’où l’intérêt de leur administrer une nouvelle dose sans attendre, afin d’augmenter les taux d’anticorps. Comme au printemps 2023, l’objectif est donc de « réduire le nombre de décès et la survenue de formes graves ». Et cela ne les empêchera pas de se recontacter à l’automne prochain.

Avec quel vaccin ?

Le vaccin à utiliser en priorité est celui de Pfizer/BioNTech. Elle vise le variant Omicron (XBB.1.5), assez proche de celui qui prédomine largement aujourd’hui. Deux versions pour enfants (6 mois – 4 ans et 5-11 ans) sont également disponibles. Un vaccin basé sur une autre technologie que l’ARN messager, celui de Novavax ciblant le même variant Omicron, est également accessible.

Ou ?

Comme toujours, il est possible de se faire vacciner en pharmacie, chez un médecin, chez une infirmière, une sage-femme ou encore un chirurgien-dentiste. Prenez simplement rendez-vous, sans avoir à vous munir de documents. L’injection est entièrement prise en charge par l’Assurance Maladie, autrement dit vous n’avez (toujours) rien à payer.

Et si je ne suis pas sur la bonne voie ?

Le ministère de la Santé nous l’a confirmé en février : un adulte qui ne fait pas partie de la cible détaillée ci-dessous, mais qui souhaite se faire vacciner à nouveau, par exemple en cas de souci ou de problème de santé. la santé, peut. Ici aussi, gratuitement et simplement sur rendez-vous. Mais il vaut mieux en parler à votre médecin au préalable.

 
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