Quatre ans après le confinement

Quatre ans après le confinement
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Maurice, New York, Paris… le temps s’est arrêté lors du « confinement » quasi planétaire de 2020.

La semaine dernière a marqué le quatrième anniversaire du premier confinement imposé dans le pays en raison du Covid-19. Alors que la planète entière était à l’arrêt, on se souvient que Maurice a enregistré ses trois premiers cas positifs au Covid-19 le 18 mars 2020, et a fermé ses frontières à tous les vols commerciaux à partir du 19 mars. Il était tard dans la soirée, ce jour-là. date à laquelle le Premier ministre Pravind Jugnauth a annoncé sur MBC que le pays entamerait un « confinement » total à partir du 20 mars à 6 heures du matin. Aujourd’hui, quatre ans plus tard, la vie est revenue à la normale, mais le risque d’attraper le virus reste omniprésent… Et le les séquelles, notamment économiques, sont toujours là.

Peut-on dire que le Covid-19 est derrière nous ? Oui, selon la majorité des Mauriciens. Même si le coût de la vie a ainsi sensiblement augmenté, la vie quotidienne est revenue à la normale avec tous les secteurs d’activité fonctionnant à pleine capacité et le secteur de la santé étant désormais plus concerné par les patients atteints de dengue que par ceux atteints du Covid-19.

Selon le Dr Vasantrao Gujadhur – brosseur des « Coco vides » qui s’est fait connaître pendant la pandémie en tant qu’ancien directeur des services de santé publique –, le Covid-19, devenu endémique, comporte toujours des risques, surtout en cette période. qui concerne les contaminations et la gravité de la maladie chez certains patients, comme ceux à faible immunité, ceux souffrant de comorbidités ou encore les personnes âgées. “Mais ce qui est encourageant et rassurant, c’est que le variant présent actuellement est peu virulent”il ajoute.

Et même si, comme à chaque fois à cette période de l’année, la dengue occupe le devant de la scène, selon plusieurs sources, un nombre croissant de personnes se présentent dans les établissements de santé avec de fortes fièvres. Toutefois, aucune information n’a filtré sur « cette maladie » pour le moment, explique-t-on. Serait-ce une nouvelle forme de Covid-19 ? Toujours selon le Dr Gujadhur, il est vrai que certaines personnes souffrent actuellement de fortes fièvres, mais il ne faut pas paniquer. Il mentionne que dans certains cas, des patients souffrent de dengue mais présentent un résultat négatif au test rapide. « Il est important d’interpréter correctement ces tests. Je suis d’avis qu’il est nécessaire de revoir le protocole en cas de dengue. Si une personne présente une forte fièvre et des symptômes correspondants, il vaut mieux privilégier les tests PCR pour obtenir des certitudes, plutôt que de renvoyer les patients chez eux.

Concernant le Covid-19, il convient de rappeler que la pandémie a mis la plupart des pays, dont Maurice, en confinement, impactant directement l’économie, le tourisme et bien d’autres secteurs, qui étaient complètement à l’arrêt. A Maurice, on compte aussi plus d’un millier de décès directement liés au Covid-19 (NDLR, 1 051 décès selon le site Worldometer). Cependant, il convient de souligner que, selon certaines sources hospitalières, le nombre réel de décès dus au Covid-19 pourrait être beaucoup plus élevé, car plusieurs patients sont décédés alors qu’ils étaient positifs au Covid-19, mais la cause principale de leur décès a été attribuée à d’autres. maladies, c’est-à-dire « comorbidités ». Parmi eux, le sort tragique des patients dialysés à l’hôpital de Souillac…

Outre les tendances sur TikTok lors des confinements de 2020 et 2021, de la fermeture des écoles et de l’avènement du télétravail pour la plupart des salariés, le Covid-19 a également été associé à des scandales à Maurice. Parmi eux, celui sur l’achat de médicaments en 2020 via leApprovisionnement d’urgenceou le scandale Pack & Blister, qui n’a pas été enregistré auprès du Registraire des sociétés alors qu’elle avait remporté deux contrats, dont un pour la fourniture de cinq millions de masques chirurgicaux, d’un million de masques N95, de 100 000 équipements de protection et de 50 respirateurs artificiels. Ces machines, qui ne répondaient pas aux normes, ont depuis été restituées à la firme espagnole par voie maritime, selon Kailesh Jagutpal.

Lors de l’information judiciaire sur la mort de Kistnen, un ancien agent du MSM, des révélations sur les causes sous-jacentes Procédures d’approvisionnement d’urgence ont été refaites, notamment concernant Bo Digital, qui avait remporté cinq contrats pour un montant total de Rs 309 millions pendant le confinement. À cela s’ajoute l’affaire du Molnupiravir. En décembre 2021, Xavier-Luc Duval révélait au Parlement que le ministère de la Santé avait commandé 999 000 comprimés de Molnupiravir au prix de Rs 79,90 le comprimé, alors que la veille, 800 000 comprimés du même médicament avaient été commandés au prix de Rs 79,90 le comprimé. 9h90.

D’une manière ou d’une autre, le Covid aura laissé des « blessures » physiques, émotionnelles et économiques que le monde entier n’oubliera pas de sitôt.

 
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