55 milliards d’euros: Ce serait le chiffre du déficit du système de retraite selon le Premier ministre. Une somme avancée par François Bayrou lors de son discours de politique générale prononcée devant les députés le 14 janvier et qui quitte certains spécialistes de la parole.
Ceci est particulièrement le cas pour l’expert du Public Policy Institute (PPI), Patrick Aubert, qui a analysé la question de la participation de l’État au financement du système de retraite lors d’un blog publié le jeudi 23 janvier et relayé par nos collègues de nos collègues de Monde.
Pour entendre le locataire Matignon, l’écart entre les dépenses et les revenus du système de retraite serait de 55 milliards d’euros. Un montant obtenu selon un calcul réalisé par le Haut Commissariat pour la planification en 2022 – que François Bayrou a ensuite supervisé et qu’il a réitéré devant les députés à la mi-janvier.
« Notre système de retraite paie environ 380 milliards d’euros de pensions chaque année. […] Cependant, les employeurs et les employés privés et publics, sur ces 380 milliards, ont payé environ 325 milliards de dollars par an ». En soustrayant ces sommes, le Premier ministre arrive au montant de 55 milliards d’euros «Payé par le budget des autorités publiques, tout d’abord le budget de l’État, jusqu’à quelque 40 ou 45 milliards. »Un chiffre cependant loin des estimations rendues par le Pension Orientation Council (COR) en juin 2024. L’organisation avait calculé le déficit à -6,1 milliards d’euros pour l’année 2024, après un excédent de + + 3,8 milliards en 2023.
Pourquoi un tel écart? La réponse est due à « le présentation chiffres […] C’est-à-dire sur la façon dont ils sont qualifiés et sur les agrégats qui sont calculés, puis mis en évidence, à partir du détail des différentes positions comptables »montre l’économiste dans son poste. L’ancien communiqué élevé du plan semble avoir intégré les contributions payées par l’État de l’employeur pour les pensions de retraite de ses agents à ” accorder [s] visant à réduire un déficit ».
-Comme l’expert associé aux rappels PPI, les contributions de la sécurité sociale n’ont participé qu’à 66,5% du financement du système de retraite auquel sont ajoutés 11,6% de la contribution de l’État en tant qu’employeur. Les déséquilibres entre les régimes, en particulier en raison d’un défaut démographique des contributeurs entre les générations au sein du même fonds, sont corrigés soit par des transferts entre les régimes, soit par des subventions ou des contributions payées par l’État.
Cependant, considérez «La contribution de l’État à l’équilibre aux responsables de l’État de l’État et entièrement en tant que subvention visait à absorber un déficit»est une hypothèse qui ne semble pas “Pas convaincant” Aux yeux de Patrick Aubert. Selon l’expert, « Au moins une partie correspond aux contributions «normales» en tant qu’employeur de fonctionnaires ». Et si l’État paie un taux de contribution beaucoup plus élevé (74%) à celui des employeurs privés (16%), cela est dû en particulier à plusieurs spécificités du régime des fonctionnaires. Les agents de la fonction publique bénéficieraient en effet de «Avantages spécifiques» lié en particulier à «Des professions particulières correspondant à des missions souverains présentant une dangerosité ou une ardese spécifique» et donc provoquant «Une contribution supplémentaire correspondant à ces fonctions particulières»Notez le spécialiste.
Un débat qui est basé sur des problèmes comptables mais qui est cependant “Loin d’être neutre” Depuis cette question «Peut déterminer comment les problèmes sont formulés, donc le contenu des débats et, finalement, les décisions prises»explique Patrick Aubert. Dans cette perspective, si nous prenons en compte le déficit de 55 milliards de dollars mentionné par François Bayrou, ils sont «Des réformes beaucoup plus ambitieuses [qui] devra être envisagé » Comparé à un scénario de tableau sur les 11 milliards d’euros de besoin de financement en 2025 annoncé par le COR.
Cependant, la question du déficit du système de retraite ne devrait pas constituer la base du débat relatif à son financement. Cela devrait également inclure «Questions fondamentales: quel niveau de pension moyen voulons-nous pour les retraités?» À quel âge moyen voulons-nous prendre notre retraite? Quelles ressources collectives sommes-nous prêts à mobiliser pour cela? «, soutient ce spécialiste dans l’analyse des politiques sociales.