PORTRAIT – Le journaliste, fondateur de « L’Événement du Jeudi » et de « Marianne », infatigable débatteur à la radio et à la télévision, s’était engagé contre tout extrémisme.
«Jean-François Kahn était un géant et un homme rare. L’incroyable créativité qui l’animait, son audace, lui ont fait fonder de véritables journaux d’époque, L’Événement du Jeudi, Marianne . Il incarnait le « centrisme révolutionnaire », l’humanisme et la loyauté. Nous l’aimions.
Ces propos sont ceux du Premier ministre François Bayrou, que Jean-François Kahn (dont on a appris le décès jeudi par son épouse, la productrice Rachel Assouline-Kahn) avait soutenu lors des élections présidentielles de 2007 et 2012, affirmant qu’il “convaincu qu’il était l’homme dont la France avait besoin.”
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«Centriste révolutionnaire, « JFK », candidat aux élections européennes de 2009, sur une liste Modem sans prendre la carte du parti ? En tout cas, révolutionnaire assurément. Et surtout inclassable, lui qui avait été auparavant communiste, mendésiste, gaulliste… Désireux, toujours, avant que ce soit dans l’air du temps, avant qu’Alain Juppé ne veuille couper »les deux extrémités…
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