Cela vaut le contexte qui entoure le football espagnol avec l’inscription de Daniel Olmo oui Salut Victor dire ça Viniciusexpulsé lors de son dernier match contre Valencejoué avec prudence contre le Majorque. Il purgera ses matches de suspension en Ligue, oui, mais les immédiats, demi-finale et finale de la Super Coupe d’Espagne, C’étaient eux et je les aurais « payés » si la formulation de ce rapport de Soto Grado, d’ailleurs, avait été correcte. Mais ce n’était pas le cas.
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Et que s’est-il passé sur le terrain de jeu du Roi Abdallahce qui n’est pas allé aussi loin que dans Mestallaoui, pour assurer sans erreur que le Brésilien n’a rien appris de tout ça. De son expulsion à Valence et de sa punition. Et le pire : il ne le fera jamais.
Parce qu’il l’avait, comme prévu, avec Pablo Maffeo qui, après avoir tout dit, l’a cherché dès la première minute. Et ça, c’est un autre chapitre de cette histoire que personne n’a fini d’écrire, celui des provocateurs. Ils le poursuivent parce que c’est rentable. Le prix est peut-être un carton jaune, d’accord, mais la récompense est de retirer du jeu l’un des meilleurs joueurs du jeu – à Mestalla en fait, c’était littéralement – Réal Madrid. C’est une bonne affaire.
Et pendant que dans l’équipe blanche personne ne freine Viniciusil continue à se comporter de la même manière. Les plus optimistes diront que les révolutions ont un peu ralenti à Djeddah, mais la vérité est que les plaintes continues ne manquaient pas. De Burgos Bengoetxea (l’arbitre du match historique de Mestalla au cours duquel il a subi des gestes racistes il y a deux saisons), les conversations déplacées avec ledit Maffeo et le tapage presque à chaque fois qu’une pièce se terminait. Un Classique déjà.
Une planète appelée Bellingham
Et sur une autre orbite, à mille années-lumière Viniciusétait aussi Jude Bellingham. Un joueur qui l’a. Oui, « ça ». Ce qui ne s’explique pas dans le football mais ça fait la différence avec le reste. Ce qui permet aux balles exactes de lui tomber au moment précis et il est toujours, mais toujours, le héros blanc.
À son âge, il a réalisé la chose la plus compliquée du football, ce que tout le monde veut tout au long de sa carrière, c’est-à-dire avoir les jambes d’un joueur de 21 ans et le caractère d’un joueur de 40 ans. Et donc, en jouant dans le Réal Madridpeu de choses peuvent mal tourner. C’est pour cela qu’il est venu au secours d’une équipe grise qui, malgré cela, se trouve en troisième finale de la saison.