impôts, déficit, nouveaux impôts… Les premières pistes envisagées par le gouvernement Bayrou

impôts, déficit, nouveaux impôts… Les premières pistes envisagées par le gouvernement Bayrou
impôts, déficit, nouveaux impôts… Les premières pistes envisagées par le gouvernement Bayrou

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Dans une interview accordée au Parisien dimanche 5 janvier, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a évoqué les premières pistes envisagées par son gouvernement pour

Le ministre de l’Économie et le ministre des Comptes publics recevront les différentes forces politiques à Bercy à partir de ce lundi 6 janvier pour discuter du budget 2025. Dans une interview accordée à parisienAmélie de Montchalin a déjà donné quelques idées réfléchies par le gouvernement de François Bayrou.

« La loi spéciale, qui permettait de simplement prolonger celle de l’année dernière, n’est pas tenable. Nous ne voulons pas d’une avec un service minimum » et « il nous faut un budget », a insisté le ministre. Elle affirme n’avoir « pas de lignes rouges mais des convictions fortes » : « il faut trouver un compromis et tout le monde doit faire un pas. Soyons clairs : ce budget ne sera ni celui de la droite, ni celui de la gauche, ni celui du centre. Ce ne sera pas le budget idéal d’un parti, ce sera celui du pays.» “La loi spéciale a été votée à l’unanimité, on peut trouver une majorité” sur le budget, selon elle.

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“Plus d’économies”

« Nous partirons des textes en discussion au Parlement. Certains éléments ont fait consensus, il serait absurde de ne pas les conserver. D’autres ont contribué à la censure : il faut en tenir compte, en discuter avec les forces politiques et amender significativement le budget », a ajouté Amélie de Montchalin.

“Par rapport au texte du Sénat, il nous manque encore plus de dix milliards d’euros d’économies”, estime-t-elle, appelant à rendre la dépense publique “plus efficace”. « Tout le monde peut et doit épargner davantage », dit-elle.

« Nous n’avons pas de mesure économique totem », déclare encore Amélie de Montchalin, se disant « opposée aux mesures aveugles, au raboteur » et invitant au recours au « travail parlementaire » ou aux « institutions indépendantes comme la Cour des comptes qui proposent économies.

Un déficit ne dépassant pas 5%

“Je ferai des propositions pour que le déficit à fin 2025 ne dépasse pas significativement 5%” du PIB, alors que le précédent gouvernement visait 5%, après un dérapage attendu à 6,1% en 2024, a-t-elle résumé. Selon des informations de presse, le gouvernement vise cette année un déficit public de 5,4% du PIB.

La taxe sur les billets d’avion toujours d’actualité

La ministre dit vouloir « conserver la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises ainsi que la taxe sur les rachats d’actions » au même titre que « la taxe sur les billets d’avion ». « C’est une mesure de justice fiscale et écologique. Les 20 % de la population aux revenus les plus élevés sont responsables de plus de la moitié des dépenses en transport aérien », a-t-elle déclaré pour justifier cette dernière. Le gouvernement espérait récolter un potentiel milliard d’euros grâce à cette augmentation.

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Pas de nouvelles taxes

En revanche, le ministre s’est voulu rassurant en ce qui concerne la fiscalité des ménages : « aucun nouvel impôt ni augmentation d’impôt qui pénaliserait le pouvoir d’achat des classes moyennes » n’est au programme. “La (augmentation de) la TVA n’est donc pas une option envisagée”, a ajouté Amélie de Montchalin.

 
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