Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 5 janvier 2025 à 20h30
Découvrez nos tops et nos flops suite à la victoire du Paris Saint-Germain contre Monaco (1-0) ce dimanche sur la pelouse du Stade 974 de Doha pour le Trophée des Champions.
Les sommets
Dembélé comme détonateur
Aligné au coup d’envoi par Luis Enrique, Ousmane Dembélé a montré quelques limites dans un rôle qui ne lui convient pas. Excentré sur l’aile droite à l’entrée de Gonçalo Ramos lors des 20 dernières minutes, il a trouvé son entente avec Achraf Hakimi et s’est montré bien plus dangereux pour Monaco. C’est en marquant de son côté que l’ancien barcelonais a su faire la différence dans le temps additionnel, offrant ainsi un 13ème Trophée des Champions au PSG.
Köhn infranchissable pendant longtemps
Si Monaco a cru pouvoir aller jusqu’aux tirs au but, c’est notamment grâce à la performance de son gardien Philipp Köhn, titulaire en l’absence de Radoslaw Majecki. En effet, durant les 90 minutes du temps réglementaire, le Suisse intervenait toujours devant les attaquants parisiens, quand ce n’étaient pas ses poteaux ni Caio Henrique qui intervenaient pour éviter d’ouvrir le score. Une baraka qui a cependant atteint ses limites dans le temps additionnel, mettant fin aux espoirs du club principauté.
Doué a beaucoup donné
Bradley Barcola étant resté sur le banc, Désiré Doué a profité d’une nouvelle titularisation pour déployer de gros efforts pour tenter de débloquer la situation. Il aurait pu y parvenir dès la fin des dix premières minutes si la malchance ne s’était pas mêlée. En échec dès l’entame du deuxième acte face à Philipp Kohn, il n’a pas totalement marqué le match malgré une nouvelle prestation satisfaisante. Il a cédé sa place à Gonçalo Ramos pour la fin du match.
Les flops
Ilenikhena en phase avec son équipe
A la pointe de l’attaque monégasque, Georges Ilenikhena n’était pas à son avantage. Il faut dire qu’il n’a pas été aidé par une équipe prudente en première mi-temps puis un peu plus offensive après la pause. Il n’a pas su capter le cadre dans l’une de ses seules situations intéressantes à l’heure de jeu. Breel Embolo a pris le relais durant les 20 dernières minutes, sans que l’entrée en jeu de l’attaquant suisse ne bouscule la donne. tableau à la fin du match.
Zaïre-Emery sans influence
Titulaire aux côtés de Vitinha et João Neves au milieu de terrain par Luis Enrique pour cette rencontre, Warren Zaire-Emery aura produit une copie passable, de loin. En effet, il n’était pas le booster qu’il pouvait être à son meilleur. Il a également souffert lors des duels contre les milieux monégasques, notamment Denis Zakaria. Senny Mayulu a pris sa place en toute fin de match, participant à l’action menant au but libérateur.
Une ambiance aux abonnés absents
Les organisateurs de ce Trophée des Champions au Qatar avaient annoncé pour l’occasion un Stadium 974 généreusement aménagé. Mais ce duel âpre entre le PSG et Monaco s’est finalement joué dans une ambiance loin des grands soirs avec une enceinte construite pour la Coupe du monde qui n’avait pas été pleine alors même que plus de 39 000 spectateurs étaient officiellement annoncés. Mais l’essentiel était sans doute ailleurs pour eux et pour la LFP.
