Trop amorphe et puni pour son manque d’inspiration offensive, le LOSC a été tenu en échec par un Nantes accrocheur (1-1). Découvrez nos hauts et tongs après cette 16ème journée de Ligue 1.
Le meilleur
Une main d’œuvre toujours plus polyvalente
En avant-match et depuis des semaines, Bruno Genesio n’a cessé de vanter la diversité et la polyvalence de son groupe, illustré par des joueurs polyvalents comme Matias Fernandez-Pardo, Mitchel Bakker, Hakon Haraldsson, Gabriel Gudmundsson et Aissa Mandi, pour ne citer que ceux nommés par » a déclaré l’entraîneur du LOSC vendredi. Il peut maintenant ajouter Rémy Cabellaimpressionnant en danger et en volume ce samedi soir face à Nantes, malgré un ton sérieux de coéquipiers offensifs en dessous de lui. Remplacé au poste d’ailier droit quelques minutes après la sortie de Matias Fernandez-Pardo, qui pourrait être absent contre Auxerre, le milieu offensif a prouvé qu’il pouvait être une solution viable dans un secteur également impacté par la publicité d’Edon Zhegrova.
Le flops
Un manque d’inspiration et une seconde période fade
Malgré 71% de possession, le LOSC a obtenu moins de xG (1,19) que Nantes (1,33xG avec seulement 29% de possession). Des chiffres qui résument assez fidèlement la stérilité offensive des Dogues qui, bien qu’ayant eu la maîtrise du ballon, ont fait preuve d’un cruel manque de prise de décision et de justesse technique dans le dernier tiers. Un manque d’acuité qui a peu à peu donné confiance aux Canaris, dotés d’un bloc bas très cohérent et déterminés à attaquer en transition rapide avec le poison Mathis Abline, toujours plus inquiétant pour une équipe lilloise qui, au lieu d’effacer ses quelques aspérités en le premier acte, a été encore plus difficile après la pause, comme trop souvent face à des équipes théoriquement inférieures (Saint-Étienne, Strasbourg, Montpellier).
Le LOSC rate (encore) l’occasion de monter sur le podium
Comme c’est très souvent le cas, le LOSC peut encore s’en mordre les doigts. Avec de tristes souvenirs de l’époque de Paulo Fonseca, où les Dogues avaient l’habitude de se tirer une balle dans le pied alors qu’il pouvait faire un pas symbolique, les hommes de Bruno Genesio ont récidivé lorsqu’ils ont eu l’occasion de revenir au niveau de Monaco et de Marseille. (un match en moins pour l’OM), et monter sur le podium en cas de réussite. A l’inverse, le club nordiste stagne à la quatrième place et a dû nourrir encore plus de regrets lorsque l’OL a vu l’OL vaincre Montpellier dans la douleur en toute fin de soirée (1-0, 90+1′ ). Les Gones (5e) comptent désormais 28 points, soit autant que le LOSC, sans oublier Nice (6e) et ses 27 unités.
Enzo PAILOT, in Villeneuve-d’Ascq
Crédits photos : Johnny Fidelin/Icon Sport