L’ÖVP et le SPÖ se sont rencontrés aujourd’hui à la Chancellerie pour négocier un gouvernement bipartite.Image : QUOI/QUOI
Après l’échec du projet de coalition tripartite en Autriche, le conservateur ÖVP et le social-démocrate SPÖ ont entamé des négociations sur un gouvernement bipartite. Les représentants des deux partis se sont rencontrés samedi à la Chancellerie sans se présenter devant la presse.
Depuis la mi-novembre, le parti du chancelier ÖVP était en pourparlers avec le SPÖ et le parti libéral Neos au sujet d’une coalition de feux tricolores. Mais vendredi, les Neos ont annoncé leur départ à la surprise générale car, à leur avis, il y avait trop peu de volonté apparente de réforme parmi les autres.
Un accord entre les deux partis restants est considéré comme difficile car ils ont des idées différentes sur la résolution de la crise économique et le rééquilibrage du budget de l’État. Le secrétaire général de l’ÖVP, Christian Stocker, a imputé le retrait des libéraux aux forces « passéistes » du SPÖ.
Les libéraux pourraient soutenir une grande coalition au Parlement
L’ÖVP et le SPÖ ne disposent que d’une très faible majorité au Parlement. Cependant, la dirigeante du Neos, Beate Meinl-Reisinger, a annoncé que malgré son départ, son parti pourrait soutenir les projets de réforme d’une grande coalition au Parlement. Le chancelier et leader de l’ÖVP Karl Nehammer est sous pression pour réussir. Car son avenir dépend du succès des négociations de coalition.
Après la victoire électorale du FPÖ en septembre, il a décidé de ne pas gouverner avec les populistes de droite dirigés par Herbert Kickl. L’aile économique de l’ÖVP, en revanche, préférerait former une coalition avec le FPÖ plutôt qu’avec le SPÖ. S’il n’y a pas de grande coalition mais de nouvelles élections, le FPÖ pourrait espérer une victoire encore plus nette. Selon de récents sondages, la droite pourrait augmenter son résultat de 29 pour cent à environ 35 pour cent. (sda/dpa)
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