Par
Antoine Grotteria
Publié le
4 janvier 2025 à 11h32
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Elle affirme que son mari « est décédé suite à violence intentionnelle […]». La veuve du livreur, Cédric ChouviatDoria Chouviat, a exprimé des sentiments mitigés, samedi 4 janvier 2025, après que la justice a ordonné un jugement pour homicide involontaire des trois policiers impliqués dans la mort de son mari, asphyxié lors d’une interpellation en 2020 à Paris.
Neuf “je m’étouffe” en 13 secondes
Interrogée sur France Info, Doria Chouviat a déclaré qu’elle était « satisfait» et « en même temps un peu déçu» du diplôme retenu. Selon elle, les faits constituent un motif de « violences ». […] délibéré, injustifié, disproportionné et illégitime.
Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat, livreur à deux roues, a été poussé au sol avec son casque vissé sur la tête lors d’un contrôle policier. Lors de son arrestation, il a dit neuf fois en treize secondes : « J’étouffe », avant de lancer un crise cardiaque. Finalement, son décès a été déclaré le 5 janvier 2020.
Une enquête a été ouverte suite aux événements.L’IGPNl’organisme chargé d’inspecter la police, avait également mené une enquête. Toutefois, les trois agents continuent d’officier. Un état que dénonce Doria Chouviat. La veuve du livreur a notamment clamé son incompréhension, tandis que « l’assassin de (son) mari », qui « a commis l’irréparable » est « chef de gare ».
Désormais, le procès devra lever le voile sur les circonstances du drame. De son côté, Doria Chouviat appelle à «explications».
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