Ils étaient peut-être les seuls à y croire. Dans la période en cours, à huit minutes de la fin du match, les Grenoblois ont trouvé le moyen de renverser Bastia dans les arrêts de jeu. Un succès, le premier depuis le 18 octobre, qui fait beaucoup de bien à tout un club et à tous les niveaux.
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Plus d’intensité, d’engagement et de conviction
Au vu du contexte, quelque chose devait changer dans le jeu du GF38. Au moins, les Isérois ont mis plus d’intensité, d’engagement et de conviction dans leur rencontre très importante face aux Corses. Et pour continuer à innover, Frédéric Guéguen, l’entraîneur intérimaire, avait également décidé de changer d’organisation en misant pour la première fois cette saison sur un système de trois défenseurs axiaux avec deux pistons sur les côtés, un milieu de terrain à trois et deux attaquants proches. les uns aux autres. Cela a fonctionné dans un premier temps avec des Bastiais visiblement surpris qui ont eu du mal à s’adapter et ont connu pas mal de trous d’air dans le dos. Le GF a bien démarré la rencontre et a réussi à ouvrir le score rapidement. Valls a mis sur orbite Meïssa Ba côté droit, le centre a été parfaitement repris par Kérouédan pour le deuxième but de l’attaquant breton cette saison (1-0, 7e).
Mais Grenoble est une équipe toujours fragile. Les Dauphinois n’avaient plus mené depuis la victoire contre Metz le 18 octobre (2-0) et c’était comme s’ils ne savaient plus comment s’y prendre. Ils reculent, laissent le ballon aux Bastiais qui finissent par profiter de ce temps lent. Ils ont égalisé grâce à un exploit individuel de Boutrah qui a passé en revue la défense adverse et ajusté Diop (1-1, 36e).e).
Grenoble avec le coeur
Pourtant, les Isérois progressent dans le jeu en ce début d’année. Ils ont tenté d’insister dans le deuxième acte pour faire pencher la balance en leur faveur. Les tentatives dauphinoises sont louables mais restent trop timides. Le GF38 restait menacé et comme rien ne fonctionne actuellement au pied des Alpes, il a subi un objectif de taille. Après un coup franc (inexistant), Diop s’arrache sur une sortie aérienne. Le ballon avançait lentement vers les buts et au lieu de bien communiquer, Diarra et Paquiez se gênèrent et laissèrent lentement le ballon franchir la ligne (1-2, 72e).e). Il n’en demeure pas moins que Grenoble a trouvé du courage et a renversé les Corses. D’abord sur une reprise victorieuse de Sylvestre (2-2, 82ee), puis sur un penalty transformé par Benet, le spécialiste (3-2, 90ee+3). Le GF est toujours en vie.
Benoît Tavenot (entraîneur de Bastia) : «Je ressens plus de colère que de frustration. On arrive à mener 2-1 à huit minutes de la fin et il nous manque la maturité pour aller chercher la victoire. Il a fallu faire davantage et le magasin a fermé. Je suis gêné par ce qu’on a produit dans notre animation défensive alors que c’est habituellement un point fort. Nous n’avons pas été performants dans ce domaine et je ne m’y attendais pas. Pour la première fois de la saison, c’est un match qui me laisse un goût amer en bouche. C’est un rappel avant le derby face à l’AC Ajaccio. »
Alan Kérouédan (Grenoble, attaquant) : « Cette victoire fait vraiment du bien. Tout le monde en avait besoin au club : les supporters, le staff, nous les joueurs et les managers. Ce soir (lire vendredi), nous étions un et ça se voyait. Nous n’avons rien lâché sur le terrain. On l’a raté sur certains matches et ce soir, ça a payé. C’est bon. Ma fête ? J’ai parlé avec Marama Vahirua (entraîneur des attaquants du GF38, NDLR) et ce que nous avons dit restera entre nous. Je lui ai dit que je marquerais et je suis content de l’avoir fait. Et puis c’est une fête de groupe. »