Le ministre soutient également la mise en œuvre du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) dès la maternelle.
Publié le 01/03/2025 10:52
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« Intégrer et définir le consentement dans le Code pénal sera déterminant »» raconte Aurore Bergé sur France Inter, vendredi 3 janvier. La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations est revenue sur l’emblématique procès pour viol de Mazan. Elle regrette que le viol ait été “le crime qu’on n’avoue jamais”tandis que 17 des 51 accusés ont décidé de faire appel.
“Même face aux preuves, même face aux vidéos, le déni persiste et nous ne reconnaissons pas le crime que nous avons commis, car celui qui viole considère que le corps de la femme lui appartient, qu’en principe, elle est consentante”déplore le ministre tout en reconnaissant leur droit d’appel. C’est pourquoi la ministre macroniste se dit toujours favorable à « inclure et définir le consentement dans le Code pénal ». Elle compte sur « un travail parlementaire transparti» que les députés se sont engagés. “Nous avons un vrai sujet qui est un sujet d’unité à l’Assemblée nationale et au Sénat”dit-elle.
« Éduquer au consentement dès le plus jeune âge est déterminant »souligne également la ministre qui défend le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) dès la maternelle. Un système contesté par l’Union familiale, anciennement « Manif pour tous », dont les accusations sont très loin de la réalité. « Il est de notre responsabilité de lutter contre le fléau des violences sexuelles contre les enfants et les femmes »justifie Aurore Bergé. Ce programme a été stoppé avec la chute du gouvernement Barnier. La nouvelle ministre de l’Éducation, Elisabeth Borne, n’a pas encore pris position sur le sujet.