Ferdi Tayfur, icône de la musique arabe turque, est décédé à 79 ans

Ferdi Tayfur, icône de la musique arabe turque, est décédé à 79 ans
Ferdi Tayfur, icône de la musique arabe turque, est décédé à 79 ans

Ferdi Tayfur, chanteur emblématique de la musique arabe turque, est décédé jeudi à l’âge de 79 ans.

Tayfur avait été hospitalisé dans la province méridionale d’Antalya, où il était soigné depuis le 16 décembre.

Il a reçu une greffe de rein de son fils en 2020.

Tayfur, né le 15 novembre 1945 à Adana dans la famille Turanbayburt, détenait le record des albums et des films d’arabesques les plus vendus, avec une histoire de vie remarquable à raconter.

Le disque de Ferdi Tayfur est visible parmi les cassettes et les disques d’artistes de renom dans un magasin du bazar des vendeurs de disques d’Unkapanı à Istanbul, Turquie, le 2 février 2021. (Photo d’archives AA)

En 1967, à l’âge de 22 ans, Ferdi Tayfur sort son premier album, « Yapıştı Canıma Bir Kara Sevda » (Un amour aveugle me hante). Malgré ses efforts, ses premiers albums jusqu’en 1970 n’ont pas attiré beaucoup d’attention. Déçu, il est retourné à Adana, où il a travaillé comme conducteur de tracteur dans les vastes champs de coton.

Son tournant intervient en 1970 avec la sortie de son septième album, « Kaderimsin » (Tu es mon destin), qui lui vaut une reconnaissance dans l’industrie musicale. Au cours des années 1970, Tayfur sortait régulièrement deux à trois albums chaque année, contenant généralement deux chansons. Il change souvent de maison de disques et lance même la sienne, mais le succès financier reste incertain.

Tayfur était l’une des figures les plus importantes de la musique arabesque turque, un genre connu pour ses airs et ses paroles profondément émouvants qui explorent souvent les thèmes de l’amour, du désir, du chagrin et des défis sociaux. Il a apporté une authenticité inégalée à la musique arabesque, capturant les luttes et les émotions de la vie ouvrière en Turquie.

La percée de Tayfur dans les années 1970 a marqué un tournant pour l’arabesque, puisqu’il est devenu l’une des principales voix du genre aux côtés d’Orhan Gencebay et de Müslüm Gürses. Sa musique a touché des millions de personnes, en particulier parmi les migrants urbains aux prises avec les difficultés économiques et sociales dans les villes de Turquie en rapide évolution. Des chansons comme « Bırak Şu Gurbeti » et « Huzurum Kalmadı » sont devenues des classiques intemporels, offrant réconfort et connexion aux auditeurs dans les moments difficiles.

 
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