L’année 2024 a été particulièrement sinistre pour la nature et le climat : difficulté à freiner le réchauffement climatique avec l’échec des négociations en Azerbaïdjan, échec également de la COP sur la biodiversité à Cali en Colombie, catastrophes naturelles, dont le cyclone Chido avec des épisodes plus intenses… Mais chez RTL, on a quand même trouvé des raisons d’espérer.
Première bonne nouvelle, même fragile, la déforestation en Amazonie a diminué. Depuis le retour au pouvoir du président Lula au Brésil en 2022, 30 % d’arbres en moins ont été abattus dans cette forêt si essentielle à la production de l’oxygène de la planète. L’autre signe encourageant concerne la transition énergétique. D’ici 2024, la production d’énergies renouvelables, solaires et éoliennes, dépassera désormais celle du pétrole. Ils sont moins chers et, grâce aux progrès technologiques, ils deviennent plus rentables que les combustibles fossiles. Le Royaume-Uni a fermé sa dernière centrale électrique au charbon cette année et, pour la première fois, les Chinois ont investi davantage dans les énergies renouvelables que dans les combustibles fossiles.
En France, on trie de mieux en mieux nos déchets
La tendance est positive. Les derniers chiffres datent de 2023, mais ceux de 2024 devraient le confirmer, selon les professionnels du secteur. Les actions de tri citoyennes, renforcées par la simplification des consignes de tri déployées sur tout le territoire, portent leurs fruits. Nous recyclons désormais plus des deux tiers du papier et du carton. Pour le plastique, cela progresse aussi même si le taux n’est que de 27 %. Les objectifs fixés par la loi ne sont pas encore atteints.
Toutefois, l’application lente mais progressive de la loi AGEC sur l’économie circulaire devrait permettre d’améliorer ces résultats. Dans la restauration rapide, on voit de plus en plus de contenants lavables et réutilisables. La société évolue, avec l’essor du marché de l’occasion, notamment des cadeaux de Noël. Et le marché de la réparation progresse, grâce à la mise en place de la prime à la réparation qui a été augmentée au 1er janvier 2024 et aux économies réalisées en le faisant réparer, plutôt qu’en achetant de nouveaux produits.
Les espèces menacées se portent mieux
Bonne nouvelle également pour la biodiversité. Les efforts de conservation portent leurs fruits. Des espèces qui n’étaient plus rencontrées ou menacées d’extinction en France sont revenues. Le castor, qui avait pratiquement disparu dans les années 1970, est aujourd’hui considéré comme sauvé. Il y en a plus de 25 000, notamment sur les bords de Loire. Le lynx boréal est réapparu dans le Jura et les Vosges et le Vautour moine vole à nouveau dans les Cévennes et les Alpes. Et lorsque des espèces reviennent, c’est parce que leur habitat et leurs écosystèmes sont meilleurs.
Travaux de renaturation de rivières
En octobre 2024, la tempête Kirk avait provoqué de graves inondations en Ile-de-France, par exemple dans les communes bordant l’Yvette, un affluent de la Seine. Mais dans la vallée de la Bièvre, juste à côté, les dégâts ont été minimes. Parmi les raisons : la restauration de la rivière. Il y a tout juste 4 ans, la Bièvre était un canal droit et bétonné, mais 700 mètres de berges ont été renaturées autour de Jouy-en-Josas. La rivière serpente à nouveau. Les méandres absorbent beaucoup plus d’eau. Le béton a été enlevé, remplacé par de la terre et de la végétation. Les travaux ont coûté 1 million d’euros, mais lors des intempéries du mois d’octobre à Jouy en Josas, seules 2 caves ont été inondées.
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