De la Nouvelle-Zélande à la Polynésie, en passant par New York, chaque pays célèbre son passage à la nouvelle année le 1er janvier à minuit, mais le décalage horaire fait varier ces festivités à travers le globe.
Même si vous êtes peut-être encore plongés dans la préparation du chapon ou dans la décoration de votre table de réveillon, certains pays seront déjà entrés dans la nouvelle année. En raison du décalage horaire, la Nouvelle-Zélande et les îles du Pacifique (Fidji, Wallis et Futuna, Samoa, etc.) sont les premières à célébrer le Nouvel An, avec 12 heures d’avance sur l’heure UTC. Par exemple, lorsqu’il est minuit le 1er janvier à Auckland, il n’est que midi le 31 décembre à Paris. Ainsi, le spectaculaire feu d’artifice de la Sky Tower illumine le ciel alors que nous sommes à peine à table pour le déjeuner.
Une histoire de fuseaux horaires
Ces fêtards néo-zélandais sont suivis deux heures plus tard par leurs voisins australiens. Le pays-continent d’Océanie est en effet en retard de 10 heures sur Paris. Viennent ensuite une bonne partie de l’Asie, le Japon, Hong Kong, la Malaisie, la Corée du Sud, Singapour, la Chine et aussi l’Extrême-Orient de la Russie. De nombreux feux d’artifice et comptes à rebours ont alors lieu à travers le continent et de l’autre côté de la planète.
La Polynésie française en queue de peloton pour la nouvelle année
Même si elle n’est qu’à quelques heures de vol de la Nouvelle-Zélande, la Polynésie française est à l’inverse parmi les derniers pays à faire éclater le champagne pour la nouvelle année. Lorsqu’il est minuit à Paris le 1er janvier, il fait 11 heures de moins à Tahiti, soit 13 heures le 31 décembre. Les îles Kiribati connues pour leurs lagons et leurs plages de sable blanc sont celles qui fêtent le Nouvel An en dernier lieu avec un fuseau horaire. de +14. Si les fuseaux horaires étaient initialement étalés de -12 à +12, deux fuseaux horaires supplémentaires ont été créés spécialement pour Kiribati, dont les trois archipels étaient répartis sur plusieurs fuseaux. Cette invention fut adoptée à l’époque pour faciliter la communication entre toutes les îles. Avec la pandémie, ces rites de passage à la nouvelle année seront toutefois célébrés en petits groupes ou derrière un écran.
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