L’USAP a terminé en beauté sa série de trois défaites en Top 14 en dominant La Rochelle (21-13). Un succès qui permet aux Catalans d’avoir huit points d’avance sur Vannes dernier et un petit sur Lyon, futur adversaire de l’USAP samedi prochain.
Louis Dupichot, arrière USAP :
« C’était important d’avancer au classement, de continuer à essayer de progresser par rapport au match au Stade Français. Nous essayons de trouver quelle a été notre force l’année dernière et c’est là que nous sommes dangereux. Au niveau de la mêlée et des mauls, il faut féliciter les grands car c’était un très gros match de leur part. Nous avons pris quatre points et c’est le plus important. Il y a encore eu des actions dans le match. « Nous avons besoin d’un meilleur contrôle, mais nous avons pris un certain plaisir à remettre notre jeu en place. C’était vraiment important pour nous de prendre du plaisir sur le terrain. Il y a un grand match à Lyon qui sera décisif pour la suite de la saison. victoire, mais nous allons nous remettre au travail pour préparer Lyon.
Lucas Velarte, troisième ligne de l’USAP :
« Il y avait une bonne opposition contre nous, avec une équipe compétitive. Ils étaient forts en défense. On a été efficaces dès le début et offensivement, on s’est fait plaisir. Il y avait plus de continuité dans notre jeu, mais oui, nous devons améliorer certains domaines, comme la finition. Nous étions préparés pour ce combat contre une équipe forte Nous étions sous AC depuis le début de la saison, cette fois il y avait plus de détails sur le . des sorties sur les rucks et si on arrive à mettre ce rythme, on a une belle arme offensive. A nous de progresser de match en match, d’être plus exigeants envers nous-mêmes et nous trouverons des solutions. Il n’y a pas d’euphorie ce soir. « .
Gérald Bastide, defense coach:
« Depuis le temps où nous n’avons pas gagné ici, nous avons retrouvé l’état d’esprit et c’est agréable. Nous avons retrouvé une conquête réussie, nous avons marqué sur un maul, joué des rucks rapides et des duels. Nous aurions pu faire une ou deux tentatives supplémentaires, mais nous avons produit une bonne copie. Nous avons maintenu notre niveau d’engagement pendant 80 minutes. L’important c’est d’avoir trouvé les séquences. A nous de corriger les points négatifs pour se préparer. Lyon n’est jamais facile. trouver de la régularité Ce soir, nous avons été assez réguliers et c’est un point positif.
Ronan O’Gara, entraîneur de La Rochelle :
« Le Top 14 est impitoyable. Comment peut-on débuter un match comme ça et espérer la victoire ? C’est décevant, mais je reçois des messages plus clairs qu’avant. Je vois la profondeur du groupe, les choix de certains postes et les opportunités que certains joueurs n’ont pas saisies. L’équipe était prête dans la tête pour le combat, mais sur le terrain, c’était différent. A la mi-temps, certains joueurs ont pris la parole, la seconde mi-temps. le temps était meilleur, mais il était trop tard, surtout à l’extérieur. Nous étions trop lents et trop lisibles et nous n’étions pas là lors de l’engagement. Avons-nous eu peur lorsqu’un gros guerrier de l’USAP est arrivé au contact ? -Nous n’étions pas à la hauteur ? C’est ma responsabilité. Le match aurait pu prendre un autre chemin si on avait appliqué la règle. La blessure de Joël Sclavi. (pilier droit, NDLR) C’est grave (genou) et le geste est interdit au rugby, mais pour l’arbitre, c’était un accident de jeu. Il n’y a pas de débat, c’est interdit et maintenant nous avons un joueur blessé et quand on voit les décisions sur les mêlées en seconde période, il faut accepter ça, mais… »
Judicaël Cancoret, troisième ligne de La Rochelle :
« Soit on arrive à avancer correctement et à franchir un virage, soit on arrive comme ce soir et on repart avec des regrets et beaucoup d’amertume et de frustration. Nous ne pouvons pas être disciplinés et finalement, l’USAP s’est nourrie de nos erreurs et a marqué rapidement. L’USAP a joué le jeu dont il avait besoin pour gagner. On a mal démarré, on a beaucoup souffert et on a eu du mal à inverser la tendance. je n’aime pas trop parler dans le feu de l’action, mais c’est toujours la même frustration et ça fait… On s’est exposé dans notre camp, on a eu du mal à sortir et dès qu’on est sorti, on a retrouvé des touches sur nos 22 et donc, il a fallu encore défendre, nous n’avons pas lâché, mais nous avons joué entre nos 22 et nos 5 mètres. On a passé la seconde mi-temps dans notre camp, il faut digérer. On savait où on allait atterrir et l’équipe qui nous faisait face, mais on était quand même surpris de ne pas être complètement à 200% pour débuter un match comme ça et si tu prends le temps de débuter, c’est parce que tu l’es. déjà en retard et après, c’est beaucoup plus compliqué de rattraper son retard.