Habituée à partager sur sa chaîne de grands classiques du cinéma, Arte ne faillira pas à sa réputation dimanche 29 décembre. En effet, à 21h00, la chaîne franco-allemande diffusera l’un des films les plus marquants de la carrière du réalisateur Bernardo Bertolucci. : Le dernier empereur. Dévoilé en 1987, il a bénéficié d’un tournage XXL avec un casting international, composé notamment de John Lone, Joan Chen, Peter O’Toole, Ruocheng Ying, Victor Wong et Ryuichi Sakamoto. Il fallait au moins cela pour raconter l’histoire de Pu Yi, le douzième et dernier empereur de la dynastie Qing.
Le dernier empereur : un classique tourné dans l’enceinte de la cité interdite
Pendant longtemps, Le dernier empereur classé comme le film de tous les records. Outre les chiffres fous qui composent sa légende, notons que c’est d’abord son lieu de tournage qui a marqué l’histoire du septième art, mais aussi l’Histoire avec un grand “H”. En effet, il s’agit de la première fiction occidentale à avoir été autorisée à être mise en boîte au cœur même de la Cité Interdite. A Pékin pourtant, un premier long métrage avait déjà eu ce droit, en 1973, mais il s’agissait d’un documentaire, produit par la chaîne américaine NBC. Un palais très secret, point de départ d’un succès critique, comme en témoigne le succès de Dernier empereur aux Oscars, avec pas moins de 9 statuettes au compteur. Des récompenses dont celles du meilleur film et du meilleur réalisateur, désolé.
19 000 figurants, 9 000 costumes… les chiffres complètement fous de Dernier empereur !
Mise en place grâce à des centaines de collaborateurs, Le dernier empereur a, comme je l’ai écrit précédemment, été témoin d’une entreprise extraordinaire. En effet, pas moins de 19 000 figurants ont répondu à l’appel de Bernardo Bertolucci ! Pour rendre l’illusion parfaite à l’écran, 9 000 costumes ont été spécialement confectionnés pour le film et un kilo de cheveux a été commandé pour créer les perruques et coiffures spécifiques à la cour impériale chinoise. Dans des considérations moins esthétiques, l’équipe du film, majoritairement italienne, a pu bénéficier de nombreux produits alimentaires originaires de La Botte. Ainsi, 950 litres d’huile d’olive, 2 250 kilos de pâtes, et même 225 kilos de café ont été importés.
