Ancien champion du monde des super coqs en 1992, Thierry Jacob est décédé à l’âge de 59 ans.
Pour les amateurs d’Art Noble, le nom de Thierry Jacob est indissociable des soirées télévisées du début des années 1990, lorsque René Jacquot, Fabrice Bénichou, Christophe puis Fabrice Tiozzo étaient aux belles heures de TF1 avec un certain Thierry Roland au commentaire. Issu d’une grande famille de boxeur – son père Jacques Jacob s’est entraîné à l’Athletic Boxing Club Calais tandis que ses fils Romain et Joffrey ont été champions de France -, Thierry Jacob est décédé vendredi à l’âge de 59 ans des suites d’une maladie, a annoncé la maire de Calais Natacha Bouchart. “Nous commençons cette journée avec une triste nouvelle”, a écrit l’édile de Calais dans une publication sur Facebook. “Thierry Jacob est mort cette nuit, si jeune… On savait malheureusement qu’il souffrait depuis un moment.”
Champion de France puis d’Europe des poids coq, Thierry Jacob touche le Graal en mars 1992 aux dépens du Mexicain Daniel Zaragoza, devenant ainsi champion du monde des super coq en 1992. Un véritable exploit face au boxeur surnommé The Mouse (la souris), qui fait partie du Temple de la renommée de la boxe.
La suite après cette annonce
Champion du monde éphémère
Hélas, Thierry Jacob perd sa ceinture mondiale WBC dès sa première défense, en juin 1992 dans l’État de New York, contre l’Américaine Tracy Harris Patterson, par arrêt de l’arbitre au deuxième tour. Combatif sur le ring comme dans la vie, il affronte ensuite à deux reprises « la fierté de Porto Rico » Wilfredo Vázquez avec un titre mondial en jeu, s’inclinant deux fois en 1992.
La suite après cette annonce
Personnalité calaisienne très appréciée, Thierry Jacob se retire des anneaux en 1994, avec un bilan de 39 victoires et six défaites.
Pour en savoir plus, nous vous recommandons de lire le livre « Bienvenue chez les Jacob » de Jean-Philippe Lustyk aux éditions du Moment.