que retenir du premier bonus de l’édition 2024 ?

que retenir du premier bonus de l’édition 2024 ?
que retenir du premier bonus de l’édition 2024 ?
Faustine Bollaert, le jury et les jeunes concurrents.
© Marie ETCHEGOYEN – Télévisions

Diffusé ce jeudi 19 décembre avec succès sur France 2, le coup d’envoi de la 11e édition du grand concours dédié aux arts lyriques et à la musique classique a révélé quelques surprises et montre une fois de plus qu’il est possible de créer du beau, même autour du divertissement.

Pas de heurts, pas d’échanges sulfureux, pas d’impolitesse, encore moins de vulgarité. Petit buzz en fait au lendemain de la diffusion du premier bonus de l’émission. Il y a quelque chose dans « Prodiges » que le public ne trouve pas ou peu ailleurs. Une forme de tendresse, de respect d’autrui et du spectateur qui ne tient pas seulement à la jeunesse et au talent des participants, mais au principe même du spectacle, moins centré, et c’est rare, sur la personnalité des concurrents. seulement sur ce pour quoi ils sont là.

Bien sûr, il y a des fausses notes et des faux pas. Bien sûr, il y a des larmes de joie et de déception. Bien sûr, il y a des parents ou des enseignants qui donnent leur avis en coulisses. Et bien sûr, il y a le talent de Faustine Bollaert, aux commandes du programme depuis près de 4 ans, pour créer du lien et de l’émotion. « Prodiges », pourtant, et c’est là son génie, est sans doute depuis longtemps l’un des divertissements les plus joyeux et apaisants du paysage audiovisuel français.

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La musique adoucit les mœurs

La musique adoucit les mœurs. La gentillesse aussi. Les jeunes défilent sur scène, prodigieux. L’orchestre les accompagne. La scène, encadrée de sapins somptueusement décorés pour Noël, brille. Les adultes sont élégants. Le public applaudit. Cette première demi-finale, également appelée « Grand Bal de Noël », est une réussite. Un peu vieillot diront certains. Tellement agréable à voir et à entendre, aux yeux et aux oreilles des autres.

Raphaël, 9 ans, a interprété au saxophone un célèbre morceau de Chostakovitch, sous les yeux émerveillés de Faustine Bollaert, le parrain de l’édition Sofiane Pamart, des jurés Gautier Capuçon, Julie Fuchs et Marie-Claude Pietragalla. Melinda, 11 ans, a captivé les foules par la délicatesse d’une chorégraphie parfaitement calibrée… Les 24 jeunes, âgés de 9 à 15 ans, se sont succédé avec charme. L’année dernière, Charlie, danseur classique de 16 ans, a remporté le concours. On ne sait pas encore qui prendra la relève.

La deuxième demi-finale sera diffusée le 16 décembre. La finale est prévue le 2 janvier.

France

 
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