Un important réseau international de pédopornographie sur l’application Signal a été démantelé, a annoncé la gendarmerie dans un communiqué jeudi soir.
Publié le 19/12/2024 17:34
Mis à jour le 19/12/2024 17:43
- de lecture : 2min
La gendarmerie a démantelé un réseau international de pédopornographie, fonctionnant sur l’application de messagerie Signal. Parmi les 95 personnes identifiées en France, « la grande majorité a été arrêtée »précise une source proche du dossier à franceinfo. Ces opérations d’arrestation ont été menées entre le 9 décembre et le jeudi 19 décembre. Des perquisitions ont également été menées. Lors de ces perquisitions, les enquêteurs ont découvert 375 000 photos, 156 000 vidéos, 122 ordinateurs, 330 supports numériques et 152 smartphones contenant 217 téraoctets de données. “données présentant un intérêt pour l’enquête”.
L’enquête a débuté en novembre 2023 « lors de la fouille du téléphone d’un individu habitant les Hauts-de-Seine, accusé de visionner habituellement des images pédopornographiques »indique la gendarmerie. « Le parquet de Nanterre s’est désarmé au profit des 64 parquets territorialement compétents et a conservé six dossiers en ses mains »c’est précisé dans le communiqué. Au total, 140 enquêteurs spécialisés de la gendarmerie ont été mobilisés.
Ces 95 personnes ont été identifiées en France » sur des forums réunissant 16 000 utilisateurs issus de 130 pays. Plus de 200 téraoctets d’images et de vidéos ont été mis à disposition des participants »indique la gendarmerie. Parmi ces 95 personnes, « 36 étaient déjà connus pour délits sexuels sur mineurs ou consultation de sites mettant en scène des mineurs et 7 déjà inscrits au FIJAIS »le dossier des délinquants sexuels.
“Tous sont des hommes âgés de 18 à 74 ans”et un mineur de 16 ans, rapporte la gendarmerie. Certains ont des profils particuliers : « L’un d’eux travaillait comme directeur d’une association d’information jeunesse, l’autre était éducateur sportif, l’adjoint d’un maire est également impliqué »souligne la gendarmerie.
Ces hommes étaient localisés en Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes, sans plus de précisions à ce stade. « Ces personnes ne se connaissaient pas mais étaient inscrites dans les mêmes groupes, dont certains avaient des droits administratifs »indique la gendarmerie.
France