Biathlon : la prudence restera de mise pour Jean-Pierre Amat et les Bleus sur le stand de tir de Bornandin
Ce jeudi c’est Grand-Bornanden Haute-Savoie, que le coupe du monde de biathlon fait une escale. Deux ans après les dernières compétitions championnats du monde disputés sur Stade Sylvie-Becaertles meilleurs biathlètes de la planète s’affronteront à nouveau sur les pistes haut-savoyardes où le public devrait encore être nombreux.
En début d’après-midi, c’est le des hommes qui ouvriront le bal avec un sprint qui devrait argumenter sous une pluie battante ce qui ne rendra pas les conditions d’enneigement plus faciles. UN vrai casse-tête pour les techniciens de toutes les nations qui entament ce week-end de compétitions dans le feu de l’action.
Pour se venger, si le la météo s’annonce difficile et capricieuseun aspect pourrait bien permettre à certains concurrents de se démarquer. En effet, tout au long des quatre jours d’épreuves, ils s’affronteront sur piste mais aussi sur un pas de tir étiqueté comme « facile » par des spécialistes.
« Il y a très peu de vent sur ce stand de tir du Grand-Bornandconfirmé en zone mixte Jean-Pierre Amatentraîneur de tir de l’équipe de France, après l’entraînement. Il faut le classer comme stand de tir a priori facile, mais quand on devient trop facile, on peut se tromper. »
Un avertissement du coach savoyard qui “Je ne peux pas imaginer un podium sans un tournage complet”. Il faudra donc être appliqué dès ce jeudi sur les tapis du Bornandin pour viser la première place du classement tout en économisant de l’énergie sur une piste qui pourrait perdre en qualité en fonction des conditions météorologiques : “C’est facile, mais il n’y a pas de place à l’erreur”a ajouté le médaille d’or au tir à la carabine aux Jeux olympiques d’Atlanta (États-Unis) en 1996.
(Avec Florian Burgaud au Grand-Bornand)
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