accusé de viols et violences conjugales sur ex-concubins, un maire mis en examen et placé en détention

accusé de viols et violences conjugales sur ex-concubins, un maire mis en examen et placé en détention
accusé de viols et violences conjugales sur ex-concubins, un maire mis en examen et placé en détention

Trois de ses anciens compagnons ont témoigné. Le maire de Penne-sur-Huveaune (Bouches-du-Rhône) a été mis en examen pour des faits de viols et violences conjugales sur plusieurs anciennes compagnes, a annoncé ce jeudi le parquet de Marseille dans un communiqué. L’élu, en garde à vue depuis lundi, a été placé en détention provisoire mercredi.

Nicolas Bazzucchi, 29 ans, est accusé de plusieurs faits de violences et de viols sur trois femmes, présentées comme ses ex-compagnes, sur une période s’étendant du 1er janvier 2023 au 21 juillet 2024.

Sa mise en examen fait suite au « recueil de témoignages de trois victimes présumées » mais aussi aux « investigations » des enquêteurs ainsi qu’aux « perquisitions menées à son domicile et à la mairie », déclare le parquet, qui précise avoir été saisi dès le mois d’août. cette affaire.

Il a été mis en examen pour : « violences habituelles sur conjoint ou ex-conjoint ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de 8 jours, en l’occurrence 20 jours, au détriment de deux anciens partenaires », « viol sur conjoint ou ex-conjoint ». conjoint au détriment de deux anciens partenaires », « les violences sur conjoint ou ex-conjoint n’ayant pas entraîné une incapacité totale de travail au détriment d’un ancien partenaire », mais aussi « fixation, enregistrement d’images présentant un acte sexuel d’une personne trouvée dans un lieu privé sans son consentement commis par le conjoint ou l’ex-conjoint. »

Nicolas Bazzucchi a nié les faits de viols et de violences aggravées mais a reconnu « certains comportements susceptibles d’être criminels », écrit le parquet. Son avocat a indiqué à Bleu qu’il ne s’agissait pas forcément de coups, mais d’« insultes », de « cris » ou encore de « crachats », sans donner plus de précisions. «Il s’agit de relations toxiques. Il y a eu des violences mutuelles», ajoute l’avocat.

Lui demande la libération de son client, placé en détention provisoire. « Il y a une instruction qui doit arriver à la manifestation de la vérité. Les obligations de contrôle judiciaire sont suffisantes. La détention n’a pas sa place dans cette affaire », a-t-il déclaré à la radio locale. Il précise également que le maire n’entend pas, pour le moment, démissionner de ses fonctions.

 
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