Nicolas Sarkozy définitivement condamné dans l’affaire des écoutes. L’ancien chef de l’Etat sur lequel a réagi a été formulé, par une intervention qui n’a jamais été faite, en échange d’un service qui n’a été ni demandé ni rendu ! Le tout étant, finalement, basé sur des bribes de conversations entre un avocat et son client, confidentielles par l’essence…», assure l’ancien président de la République.
Il voit dans sa condamnation une « profonde injustice ». « Mes droits de justiciable ont été bafoués », insiste-t-il. Avant de se demander : « Dois-je comprendre que mon rôle politique passé et l’opposition que j’ai soulevée ont créé le climat corporatiste et politique qui a conduit à cette décision ?
L’ancien chef de l’Etat vient d’accéder au plus haut niveau de juridiction du pays dans cette affaire. Dernière carte qu’il compte jouer : la Cour européenne des droits de l’homme. Une saisine qui n’est pas suspensive.
Nicolas Sarkozy continue de clamer son innocence « et reste convaincu de [son] droite.” « Ma détermination est totale sur ce dossier comme sur les autres. La vérité finira par triompher», assure-t-il, alors qu’il doit également comparaître, en 2025, sur le financement libyen de sa campagne en 2007 et sur l’affaire Bygmalion, relative à sa campagne présidentielle de 2012.
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