« Il faut être beaucoup plus dur envers les Comores », affirme Bruno Retailleau

« Il faut être beaucoup plus dur envers les Comores », affirme Bruno Retailleau
« Il faut être beaucoup plus dur envers les Comores », affirme Bruno Retailleau

Malgré la polémique suscitée par ses propos sur la nécessité de légiférer sur l’immigration pour reconstruire Mayotte, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau persiste. Invité sur BFMTV ce mercredi matin, il a déclaré qu'”on ne pourra plus faire comme avant” en matière d’immigration à Mayotte, promettant notamment d’être “beaucoup plus dur envers les Comores”.

« On sait très bien qu’il y a une politique comorienne qui consiste finalement à laisser […] Il y a une forme, le mot est sans doute trop fort, de guerre hybride si j’ose dire, en poussant les populations vers Mayotte pour créer une sorte d’occupation clandestine”, a-t-il déclaré alors qu’on l’interrogeait sur la situation de l’archipel français dévasté par la passage meurtrier du cyclone Chido.

Une immigration « totalement incontrôlée »

“Bien sûr, c’est le moment”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur l’opportunité de prendre une telle position. “Nous avons laissé les Mahorais seuls face à leur malheur, avec cette immigration totalement incontrôlée”, a souligné le ministre qui a ouvert la voie, comme son prédécesseur à Beauvau, à une remise en cause du droit foncier à Mayotte.

“A la maternité de Mamoudzou, c’est la plus grande maternité française, un enfant naît par heure et malheureusement 74% de ces enfants sont des mères qui se cachent”, a expliqué le ministre. “Il suffit, même en situation irrégulière, d’accoucher dans ces conditions, pour que demain l’enfant, lorsqu’il sera majeur, devienne lui-même français”, a-t-il déclaré.

“Il ne connaît rien au sujet”, estime Fabien Roussel

A Mayotte, depuis la loi asile et immigration de 2018, la loi sur la nationalité est déjà dérogatoire. Il faut prouver qu’au moins l’un des deux parents était en situation légale depuis plus de trois mois au moment de la naissance de l’enfant. Bruno Retailleau envisage d’étendre ce délai à « un an ».

“C’est un seul et même peuple”, “il faut considérer qu’ils ne sont pas étrangers les uns aux autres”, a réagi ce matin le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel sur RTL.

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« Il n’en sait rien. Il n’y dort même pas”, a poursuivi Fabien Roussel. “Les ministres ne dorment même pas à Mayotte car il n’y a pas d’hôtel quatre étoiles, c’est la honte de la République.”

 
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