Trois sujets sont au centre des préoccupations : le statut des fonctionnaires, le budget wallon et l’APE (aide publique à l’emploi). « Le gouvernement wallon envisage la suppression pure et simple du statut. Les premières mesures ont déjà été mises en œuvre, à savoir le gel des nominations, le non-remplacement des départs, la suppression d’un mécanisme de nomination des contractuels et le recours aux réserves légales pour l’embauche des contractuels”, ont expliqué les syndicats. Selon eux, la suppression du statut, mis en place en 1937 pour garantir l’indépendance de l’Administration à l’égard de la politique, est une atteinte directe à la démocratie. Cela entraînera également des coûts supportés par les budgets wallons et les collectivités locales.
Grève dans le secteur public wallon ce mercredi : le réseau TEC perturbé
Les syndicats regrettent également plusieurs coupes budgétaires annoncées pour 2025. Elles concerneront l’UAP (FOREM, IFAPME), l’ ? L’OTW (le TEC), la caisse communale, l’APE, le SPW et les intercommunales de déchets. « Ils dépasseront largement les 100 millions d’euros. Cela aura inévitablement un impact sur la qualité des services aux citoyens », ont-ils encore précisé.
Ils estiment que 1 500 emplois publics sont appelés à disparaître à court et moyen terme et que cela ne concerne pas uniquement les fonctionnaires administratifs. « Les soignants, le personnel de garde d’enfants, les chauffeurs de bus et les travailleurs seront également touchés. Un comble pour une coalition qui faisait campagne sur « tout emploi ». Le gouvernement wallon deviendrait-il “l’acteur principal du chômage en Wallonie ?”, concluent-ils.