« La question migratoire se pose depuis la séparation de Mayotte et des Comores », rappelle François Hollande, qui appelle à renforcer la présence des forces de l’ordre en mer pour contenir les migrants.
Publié le 18/12/2024 09:58
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“Je ne suis pas sûr qu’il soit approprié d’en parler, à l’heure où les Mahorais et aussi les irréguliers” sont victimes du passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido à Mayotte, estime mercredi 18 décembre sur franceinfo François Hollande. L’ancien président de la République et député de Corrèze a réagi aux propos du ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, qui a déclaré que Mayotte ne pouvait se reconstruire sans « traiter la cause de la migration » et appelé à être “beaucoup plus ferme” vers les Comores.
« Nous sommes dans des zones où la pauvreté est malheureusement comparée, et donc il vaut mieux vivre à Mayotte qu’aux Comores »souligne l’élu corrézien, alors que Mayotte est le département le plus pauvre de France et fait face à une crise migratoire avec l’archipel voisin des Comores. « La question migratoire s’est posée dès le départ, depuis qu’il y a eu séparation de Mayotte et des Comores, avec la volonté des Mahorais d’être français, et des autres de ne pas l’être »analyse l’ancien président.
For François Hollande, “Il faut mettre beaucoup de bateaux de gendarmerie ou de police, et empêcher les bateaux de venir à Mayotte, c’est la question de la sécurité.” Une mesure qu’il assure “avoir fait” quand il était président, mais “C’est un flux continu compte tenu de la disparité des modes de développement.” « Il faut bien sûr renforcer et renvoyer les irréguliers aux Comores, ce qui n’est pas non plus assez fait. » a conclu l’élu socialiste.
