«C’est le signe d’un sang-froid qui ne correspond pas à l’image qu’on avait de lui» – Libération

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«C’est le signe d’un sang-froid qui ne correspond pas à l’image qu’on avait de lui» – Libération

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Après les cinq meurtres survenus samedi dans le Nord, la piste de la vengeance professionnelle se précise, l’agresseur présumé ayant travaillé pour sa première victime ainsi qu’au sein de l’entreprise où travaillaient également les deux gardiens tués. Ceux qui ont travaillé avec lui lors de ces activités professionnelles tentent de comprendre.

Dans le voyage meurtrier de samedi – cinq personnes abattues à Dunkerque – le motif du conflit professionnel devient plus clair. Paul D., le jeune homme de 22 ans qui s’est adressé à la police à Ghyvelde (Nord), la commune où il vit avec ses parents, avait pour employeur Paul Dekeister, chef d’une entreprise familiale de transport routier, le premier à tué, vers 15 heures, ce samedi après-midi de courses de Noël. Il est décédé devant ses proches, dans la cour de sa maison, près de Wormhout. Paul D. travaillait également pour Eamus Cork Security, l’entreprise de sécurité de 150 employés à laquelle appartenaient les deux gardes, ses deux prochaines victimes. Il les a tués alors qu’ils effectuaient une patrouille sur le grand port maritime de Dunkerque, à 27 kilomètres du lieu du premier meurtre.

Paul D. était en contrat de professionnalisation pendant quatre mois, sur les six mois prévus, au sein d’une filiale d’Eamus Cork Security aujourd’hui fermée. Le fondateur de l’entreprise, Patrick Guerbette, a expliqué lors d’une conférence de presse : «C’était il y a un an et demi. Il a mis fin à son contrat, nous avons reçu un mail de sa part disant qu’il souhaitait poursuivre une formation dans le transport routier. pas avec

 
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