Le cyclone tropical Chido a fait des ravages samedi à Mayotte, le département le plus pauvre de France.
Bruno Garcia, directeur de l’établissement « Hôtel Caribou » à Mamoudzou, raconte avoir perdu 95 % de son hôtel lors de ce drame.
Et raconte sa peur de l’avenir au JT de 20 heures de TF1.
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Mayotte frappée par le puissant cyclone Chido
“Une catastrophe digne de l’apocalypse”, déplore Bruno Garcia, gérant de l’établissement «Hôtel Caribou»in Mamoudzou. « La structure de mon hôtel était en matériau solide, dont une partie a été construite il y a 17 ans et tout a été emporté »rapporte le patron de l’établissement au micro de TF1, dans la vidéo en tête de cet article.
Le cyclone tropical Chido a fait des ravages samedi à Mayotte, emportant des toits, et parfois même des maisons entières, comme le montre ce reportage du 20h de TF1. « Il ne reste plus rien. J’ai perdu 95% de l’hôtel. Je n’ai plus de structure. Tout a été emporté. Je n’ai plus de toit »explique Bruno Garcia. « Le vent s’est engouffré à l’intérieur et il ne reste plus rien dans les chambres »précise-t-il.
Il ne reste plus rien à Mayotte
Bruno García
Deux personnes ont été tuées dans le bidonville de Kaweni, a indiqué le maire de Mamoudzou à TF1-LCI. D’autres informations font état de deux décès à Petite-Terre, une petite île à l’est de l’île. “capital”. Samedi soir, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a estimé à l’issue d’une réunion interministérielle de crise qu’il “cela prendra probablement des jours” verser “affiner” le bilan humain . “Ce sera important”déplore Bruno Garcia.
« Mon établissement surplombe une partie de la ville, et j’ai pu voir ce qui s’y passait. Je dirais que 90 à 95% de la population n’a plus de logement”poursuit le gérant. « Je suis extrêmement inquiet pour toute la population de Mayotte. Il ne reste plus rien à Mayotte, ni structure, ni administration. L’hôpital a eu des problèmes”dit-il.
La ministre de la Santé démissionnaire, Geneviève Darrieussecq, a indiqué sur « le système de santé est gravement touché et l’accès aux soins est fortement dégradé »ajoutant que “le centre hospitalier de Mayotte a subi d’importants dégâts matériels”.
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« Nous ne savons pas où nous allons. Nous ne savons plus quoi faire. On voit des gens déambuler dans la rue, ne sachant plus où aller, avec des bébés dans les bras.» reportage de Bruno Garcia.
Fermé jusqu’à nouvel ordre aux vols commerciaux, l’aéroport, où les rafales ont atteint 226 km/h selon Météo-France, a subi d’importants dégâts, notamment au niveau de sa tour de contrôle. Plus de 15 000 foyers ont été privés d’électricité, selon la ministre démissionnaire de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Les appels téléphoniques, y compris ceux d’urgence, ont été limités.