Par Le Figaro avec AFP
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il y a 2 heures,
mis à jour à 21h46
Le ministre de l’Intérieur a déclaré que « tout l’habitat précaire est détruit », évoquant une situation « dramatique ». Il se rendra dans l’archipel lundi.
Après le passage du cyclone Chido à Mayotte avec des rafales enregistrées à 226 km/h, « tout l’habitat précaire est détruit »a déclaré samedi soir le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après la tenue d’une cellule interministérielle de crise. Il sera sur l’archipel à partir de lundi, a indiqué son entourage à l’AFP.
«Le logement permanent a aussi beaucoup souffert»a déclaré le ministre qui a également évoqué la difficulté de dresser un bilan, à ce stade, du nombre de victimes. Bruno Retailleau craint en tout cas que le bilan humain “être lourd”. “Pour faire le point, (nous) devons pouvoir aller sur le terrain, inspecter les décombres, l’habitat précaire qui a été complètement détruit”a estimé le ministre. “Cela prendra probablement des jours” verser “affiner” le bilan humain, mais “on a peur que ce soit lourd”il a ajouté.
« La situation est dramatique »a-t-il également prévenu, précisant que le cyclone était le pire que l’archipel ait connu depuis 1934. Il a également annoncé la mise en place d’un pont aérien depuis La Réunion avec des avions militaires cargos. La tour de contrôle de l’aéroport a été détruite mais la piste est toujours praticable pour les avions militaires.
Sécurité
Le ravitaillement sera également acheminé par voie maritime même si cela demande plus de - – quatre jours – car le terminal portuaire n’a pas été endommagé. Pour commencer, « 210 personnels médicaux » seront envoyés ainsi que des stocks d’eau potable, de nourriture, ainsi que des tentes et des bâches pour l’armée. Un hôpital de campagne sera également déployé, l’hôpital de Mamoudzou ayant été endommagé, et ne fonctionnant désormais qu’à 30 % de sa capacité.
Bruno Retailleau, tout comme le Premier ministre François Bayrou qui s’est exprimé dans un premier -, a également alerté sur les risques liés à la sécurité, notamment aux alentours. « prisons et centres de détention ». Il y aura concrètement cinq vagues successives de renforts “pour la sécurité civile”.
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