vous ne pourrez plus payer vos courses avec eux en 2025… à cause de la censure gouvernementale

vous ne pourrez plus payer vos courses avec eux en 2025… à cause de la censure gouvernementale
vous ne pourrez plus payer vos courses avec eux en 2025… à cause de la censure gouvernementale

Adieu la farine, les œufs et autres huiles payés en grande surface avec vos titres restaurant. La censure votée par l’extrême droite et la gauche la semaine dernière, qui a mis fin au gouvernement de Michel Barnier, a rendu impossible, selon Bercy, d’adopter à terme une extension du système tel qu’il existe actuellement.

Durant l’été 2022, en pleine période inflationniste, pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés français disposant de titres-restaurant, le gouvernement de l’époque avait autorisé leur utilisation pour acheter des aliments non directement consommables en grande distribution, comme des pâtes sèches, du beurre. ou même du riz sec. Face à l’enthousiasme des Français pour cette prolongation, la violation de la règle a été prolongée d’un an et devait être prolongée jusqu’en 2025. C’était sans tenir compte de l’instabilité politique. Alors que le texte qui devait étendre le système a été adopté fin novembre par l’Assemblée nationale en première lecture, il reste bloqué au Sénat. “En l’absence de gouvernement, l’extension du recours aux titres-restaurants ne pourra pas être votée”, confirme Laurence Garnier, secrétaire d’Etat à la Consommation démissionnaire. C’est donc une conséquence directe de la censure pour six millions de Français. »

Mais à partir du 1er janvier, les consommateurs pourront toujours utiliser leurs titres-restaurant dans les supermarchés. Mais uniquement pour les produits prêts à consommer (salade, sandwich). Un mauvais coup pour leur portefeuille mais une bonne nouvelle pour les restaurateurs… du moins en apparence. Opposés à l’extension de son usage aux courses alimentaires, ils dénoncent la transformation du titre restaurant en titre « caddie ». Ils estiment surtout avoir perdu 500 millions d’euros au profit des grandes surfaces. “Mais nous ne sommes pas contents de ce qui se passe”, assure Romain Vidal, qui représente les restaurateurs et assimilés au sein de la Commission nationale des titres-repas. Cela mettra à rude épreuve les différents acteurs et gâchera tout le travail accompli. » Depuis plusieurs mois, chaque parti pousse pour un « dépoussiérage » du titre-restaurant.

Cependant, tout n’est pas fini. Le futur gouvernement pourrait, s’il le souhaite, voter le retour de l’utilisation des titres-restaurant pour acheter des produits non consommables. « Il doit s’en occuper de toute urgence », presse Layla Rahhou, déléguée générale de la Fédération du commerce et de la distribution qui a déjà prévu d’écrire au futur Premier ministre. Il s’agit d’une demande forte des consommateurs. Les salariés ont moins de - pour déjeuner à midi, ils travaillent à distance. Ils font également leurs courses pour préparer leur lunch bowl. C’est beaucoup moins cher qu’au restaurant. »

Du côté de certains restaurateurs, on plaide pour attendre quelques mois afin de présenter un texte complet. «Nous défendons toujours l’idée d’une double limite d’usage quotidien entre les restaurants et les grandes surfaces», explique l’un d’eux. Nous souhaitons également une meilleure régulation des frais de commission demandés par les émetteurs, qui sont de l’ordre de 4% au lieu de 0,5% pour les cartes bancaires. Et ils augmenteront encore l’année prochaine. Même la Banque de s’étonne de cet écart. Dans tous les cas, nous veillerons à ce que les nouvelles règles applicables au 1er janvier soient respectées. »

 
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