Depuis la mort de Jean-Louis Georgelin, le premier dirige l’établissement public chargé de la reconstruction de Notre-Dame, tandis que le second est l’architecte en chef du chantier. Tous deux, si différents, ont réussi ensemble le pari de rouvrir la cathédrale en moins de cinq ans.
Cet article est tiré de Figaro Hors-Série « Notre-Dame, Passion et Résurrection ». Retrouvez dans ce numéro exceptionnel de 164 pages toute l’histoire de Notre-Dame, de sa construction à sa renaissance.
Le monde des normes et de l’administration est au chevet du monde de la foi. Echafaudages métalliques, chemins de câbles électriques et préfabriqués entourent la cathédrale de convalescence depuis 2019 et depuis quelques années encore. Dans cette « base de vie », un homme occupe un bureau spacieux et ordonné, d’épais dossiers empilés sur des chaises, quelques plans techniques aux murs. Cordial, Philippe Jost, chef de projet pour le compte de l’Etat pour le chantier, a le calme d’un polytechnicien parfait pour sa présentation orale ; il organise ses réponses avec rigueur et contrôle. Le transformateur “traite”, en toute tranquillité (apparente) puisque les délais étaient respectés et Notre-Dame était prête pour sa réouverture. Deux étages plus bas, un autre s’est formé…
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