Le retour d’un tambour en Côte d’Ivoire de Rachida Dati, un énième épisode du repentir colonial français

Le retour d’un tambour en Côte d’Ivoire de Rachida Dati, un énième épisode du repentir colonial français
Le retour d’un tambour en Côte d’Ivoire de Rachida Dati, un énième épisode du repentir colonial français

DÉCRYPTION – Par l’intermédiaire de Rachida Dati, la cède à la Côte d’Ivoire un tambour que le pays africain réclame depuis des années. Mais le récit pénitentiel qui accompagne cette restitution est-il le bon ?

Djidji Ayôkwé, ou « tambour parlant », est un tambour idiophone à fente pesant 430 kilos et mesurant 3,30 mètres de long, conservé dans les collections du musée du quai Branly-Jacques-Chirac. C’est la seule copie idiophone – et non membranophone – de cette région d’Afrique. Le 10 septembre 2019, le gouvernement de Côte d’Ivoire a déposé une demande de restitution. Le 18 novembre, la ministre de la Culture Rachida Dati s’est réjouie de recevoir son homologue de Côte d’Ivoire, Françoise Remarck : « Chaque fois que nous recevrons une restitution, nous remettrons un euro dans la boîte de réconciliation » dit-elle.

Dans l’attente d’une loi dite spécifique, un accord a été signé qui permet de l’envoyer à Abidjan pour un stockage temporaire. « Il devrait être voté au premier trimestre 2025.» espère Laurent Lafon, le président de la commission culture du Sénat. Ce n’est pas la première fois que le ministère impatient met le législateur devant le…

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