Même aujourd’hui, Donghua Li ne sait toujours pas exactement pourquoi son fils a dû mourir. Après son récit, de nombreuses larmes ont coulé dans une émission sur SRF.
Le programme SRF « Champion of Champions » est en réalité une compétition entre légendes.
En Andalousie, d’anciens athlètes suisses s’affrontent: Patty Schnyder (tennis), Selina Gasparin (biathlon), Franco Marvulli (cyclisme), Stefan Angehrn (boxe), Daniel Albrecht (ski alpin), Beat Hefti (bobsleigh). Et Donghua Li (gymnastique artistique).
Il existe un risque d’élimination à tout moment.
Dans chaque épisode, l’une des stars raconte également des histoires de sa vie. Les choses deviennent maintenant particulièrement émouvantes pour l’icône de la gymnastique Donghua Li.
Tout d’abord, l’homme de 56 ans parle de ses débuts difficiles en Chine. Les méthodes dures faisaient partie du quotidien. «Nous devions faire le poirier le plus longtemps possible. Si un enfant n’aimait plus ça, le coach venait et lui attachait les pieds au mur.»
Li est arrivé en Suisse par l’intermédiaire de son ex-femme Esperanza Friedli et a remporté le Championnat d’Europe, la Coupe du monde et les titres olympiques. Les larmes coulent quand Li parle un peu plus tard de son défunt fils Janis (†7).
«J’ai tellement de merveilleux souvenirs. Nous avons commencé la gymnastique et le golf ensemble. Mais quand il avait sept ans et trois mois, il a soudainement eu mal au ventre.
Il s’avère que c’est une tumeur. Janis doit aller à l’hôpital. Les yeux du groupe des athlètes deviennent humides.
Comme les chances de guérison sont supérieures à 90 pour cent, les médecins ont d’abord dit qu’il n’avait pas à s’inquiéter outre mesure. Une opération a été réalisée : « Janis est décédée à l’hôpital quatre jours plus tard », raconte Li.
Les larmes coulent dans le groupe sportif SRF. Gasparin, Marvulli et Schnyder cachent leur visage dans leurs mains et réconfortent l’ex-gymnaste.
Li : « Vous ne pouvez pas nous dire pourquoi Janis est morte. C’est très mauvais pour nous. À ce jour, il n’y a pas de réponses.
Beaucoup de gens lui ont donné de la force. «Ils m’aident à continuer à vivre. J’accepte la situation. Je souhaite juste que quelque chose comme ça n’arrive pas aux enfants.
L’attitude positive l’aide. «J’essaie d’être reconnaissant pour ce que je reçois chaque jour.»