Ce jeudi, à l’appel de l’intersyndicale, CGT, CFDT, Unsa, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP, les agents de la fonction publique sont appelés à manifester sur tout le territoire.
En début d’après-midi, quelques centaines de personnes ont commencé à se rassembler place la Libération à Dijon. Parmi les principales revendications : opposition au délai de carence de trois jours, aux augmentations de salaires, au manque de reconnaissance, au bien-être au travail… Le cortège s’est ensuite élancé dans les rues de Dijon. Environ 1 500 personnes étaient présentes selon la CGT et 1 000 selon la police.
« S’impliquer dans les conditions de travail »
« Avant même les événements d’hier (vote de la motion de censure, NDLR), nous entendions nous mobiliser sur les conditions de travail des agents territoriaux et de la fonction publique en général. Nos revendications restent valables pour le prochain gouvernement. » a déclaré Claire Vandroux, secrétaire générale du syndicat CFDT interco 21 (fonction publique territoriale).
Fabian Clément, co-secrétaire départemental de la FSU : « Aujourd’hui doit être un signal d’alarme »
« Aujourd’hui est le jour pour celui qui a été ministre de renoncer aux trois jours d’attente, à la réduction des indemnités d’arrêt maladie. Nos organisations appellent tous les agents du secteur public à se mobiliser pour disposer de ressources budgétaires à la hauteur de nos missions, pour la création d’emplois là où cela est nécessaire, pour une augmentation du point d’indice et des mesures salariales générales. Le gouvernement est tombé mais le contexte économique et social n’a pas changé. Aujourd’hui devrait être un signal d’alarme pour montrer aux futurs gouvernements que nous n’affectons pas les services publics. », » a déclaré Fabian Clément dans le cortège.
Marie-Pierre, soutenir les étudiants handicapés : « On n’arrive pas à avoir des salaires décents »
« Nous prenons soin des étudiants handicapés. Il y a beaucoup de travail, beaucoup d’enfants à aider et nous ne sommes pas assez nombreux, nous n’arrivons pas à obtenir des salaires décents. On a l’impression de ne pas être entendus et c’est très difficile. Nous avions prévu cette grève depuis longtemps et c’est aussi le moment de continuer à montrer que nous sommes là. Nous espérons que cela ne va pas empirer. »