Après avoir passé cinq mois en détention au Danemark, le militant écologiste américano-canadien Paul Watson est arrivé à l’aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulle vendredi 20 décembre peu avant 15 heures. Le Danemark a rejeté mardi la demande d’extradition du Japon.
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Paul Watson, âgé de 74 ans, engagé depuis une cinquantaine d’années dans la défense des baleines et connu pour ses actions coup de poing, a suscité un élan de sympathie en France où les autorités avaient demandé au Danemark de ne pas l’extrader, ainsi que parmi les défenseurs de l’environnement. Sous les applaudissements de la poignée de sympathisants venus l’accueillir, il a quitté l’aéroport sans faire de déclaration.
Un rassemblement prévu à Paris samedi
Dès sa libération mardi, il a annoncé son intention de rentrer en France, où vit sa famille. « Un rassemblement aura lieu à Paris, le samedi 21 décembre 2024, de 14h30 à 17 heures, pour accueillir chaleureusement le fondateur de Sea Shepherd qui vient de retrouver la liberté après cent quarante-neuf jours passés en prison à Groenland”a annoncé l’organisation jeudi dans un communiqué.
« Mon arrestation a attiré l’attention internationale sur la poursuite des opérations baleinières illégales du Japon »M. Watson s’est félicité mardi dans un entretien vidéo avec l’Agence - (AFP). « Ces cinq mois étaient une prolongation de la campagne » contre la chasse à la baleine, selon lui.
Il a été arrêté le 21 juillet à Nuuk, capitale du Groenland, après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 par une notice rouge d’Interpol. Ses avocats ont annoncé leur intention de s’attaquer à cette notice rouge et au mandat d’arrêt japonais.
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