Edoardo Bove a dû se ronger les ongles nerveusement et aura souffert plus que quiconque. Il aura imaginé tirer le penalty décisif sous Fiesole ou peut-être piquer d’un tir du pied droit venu de l’extérieur. Le fil qui unit Careggi à Artemio Franchi est tout violet, mais un bon Empoli se qualifie pour les quarts de finale de la Coupe d’Italie. D’Aversa a battu Palladino aux tirs au but après un match nul 2-2 dans les 90 minutes et s’est qualifié. Il défiera le vainqueur de Juventus-Cagliari. Les erreurs de Kean et Ranieri sur onze mètres ont été décisives. Au lieu de cela, Esposito – son égalisation et le penalty décisif – et Seghetti, dix-neuf ans, sourient. Le garçon de San Miniato a neutralisé un penalty et s’est illustré avec quelques excellents arrêts, dont un à la quatre-vingt-dixième minute.
par dessus
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Les joueurs de la Fiorentina ont baissé le pouce avant et après le match : ils ont tous mimé le 4, le numéro d’Edoardo Bove, le fils de Rome adopté par Florence qui aurait aimé ce soir remercier des dizaines de visages. D’abord les supporters, qui ont offert au milieu de terrain une belle chorégraphie, puis l’équipe. Ces compagnons qui ne l’ont jamais laissé seul ces jours-ci. « Vous ne vouliez pas de chemise, voici la bannière. Allez Edo.
signe de la queue
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Ils n’ont même pas le - de se frotter les mains pour s’échauffer car Empoli est déjà devant. A la 4e minute, Martinez Quarta – déployé au milieu de terrain – libère mal le ballon, frappe Henderson et fait ricocher le ballon sur la droite d’Ekong, qui fait bien de percer Terracciano d’un coup bas. Deuxième but consécutif en Coupe d’Italie et une dédicace particulière : l’attaquant, qui a grandi dans le secteur des jeunes dont est issu Viktor Gyokeres, Brommapojkarna, se réjouit en mimant le numéro 4 avec ses mains. Le numéro de Bové. La Fiorentina lève la tête, mais l’Empoli des enfants – Marianucci, vingt ans, Tosto de 2006, fils de Vittorio, Seghetti de 2005 – garde la garde haute. La meilleure action est celle de Dodo, qui dans le quart d’heure part de la droite, traverse le terrain, saute quelques hommes et délivre un centre sur la tête de Kean : barre transversale pleine sur deux pas.
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Empoli passe
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En seconde période, toute l’équipe de la Fiorentina était là, audacieuse mais fragile, peut-être trop. La Viola produit du jeu, presse avec continuité et utilise un phrasé serré. Dodo et Gosens se superposent, Beltran joue le rôle de meneur de jeu et Kean… lance le ballon. Le treizième but de la saison vient d’un vol : tir du pied droit de Sottil, dégagement de Seghetti et frappe facile (59e). Il a également mimé le 4 avec ses mains. À ce moment-là, la Viola pressait à nouveau et marquait le deuxième but avec Sottil à la 70e minute (droit de l’extérieur dévié de manière décisive par Gosens avec son dos), mais lorsque le scénario semblait terminé, la cicatrice apparaissait comme un gribouillage. À la 75e minute, Henderson harponne un ballon au milieu de terrain – une grave erreur de Dodo – et sert Esposito en courant. Beau mouvement, bon arrêt et bon pied gauche pour 2-2. Avant les tirs au but, il y avait place à une super intervention de Seghetti sur une tête de Kean (le ballon était ensuite stoppé sur la ligne par Viti). Le gardien, 19 ans, doit être surveillé. On passe aux tirs au but : Gudmundsson, Kouamè et Cataldi marquent pour Viola. Pour Empoli Colombo, Henderson, Marianucci et Esposito. Ekong et Ranieri font des erreurs, mais l’erreur décisive est commise par Kean (pied droit très haut). Empoli avance.