pour la droite, le débarquement s’annonce douloureux avec la probable chute de Michel Barnier

pour la droite, le débarquement s’annonce douloureux avec la probable chute de Michel Barnier
pour la droite, le débarquement s’annonce douloureux avec la probable chute de Michel Barnier
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Le président de la droite républicaine, Laurent Wauquiez, et le Premier ministre, Michel Barnier, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 26 novembre 2024. STÉPHANIE LECOCQ/Reuters

Ce 12 septembre, il flotte à Annecy comme un parfum de victoire par procuration de la droite. A l’hôtel Le Majestic, Michel Barnier est accueilli et ovationné en ami et nouveau premier ministre par les élus des Républicains (LR), lors de leurs journées parlementaires. La veille, députés et sénateurs avaient annoncé leur accord pour participer au gouvernement en construction. “Personne n’avait imaginé cette situation au lendemain des élections législatives”, murmura Philippe Gosselin.

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Quatre-vingt-trois jours plus tard, le député LR de la Manche guette impuissant la censure et la redoutable chute du gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre, avec les votes communs du Nouveau Front populaire (NFP) et du Rassemblement national (RN). ). “Il y a parfois des miracles républicains, mais je crains que cette addition d’opposants et de populistes ne l’emporte”» admet l’élu normand.

Officiellement, il n’est pas encore question d’abandonner le soldat Barnier et de discuter de l’avenir. “Ce ne serait pas bien envers lui et nous le défendrons jusqu’au dernier moment”» précise Corentin Le Fur, élu LR des Côtes-d’Armor. Cela fait pourtant deux jours que les députés LR ne se sont pas précipités devant les caméras pour le faire.

Dernières branches d’espoir

Comme toujours depuis son retour à l’Assemblée nationale en juillet, Laurent Wauquiez évite la salle des Quatre-Colonnes et les journalistes. Mardi, le chef de file de la Droite Républicaine (le groupe parlementaire du parti Les Républicains) a annulé la conférence de presse initialement prévue. Lors d’une réunion avec ses adjoints, l’élu de Haute-Loire a fixé le cap : souligner l’irresponsabilité du RN et mettre en avant une décision prétendument motivée par les déboires judiciaires de Marine Le Pen dans le cadre du procès de l’affaire des assistants parlementaires du Front National.

Certains n’ont pas attendu l’autorisation de Laurent Wauquiez pour s’en prendre au RN et à son chef de groupe. «Nous avons un Rassemblement national en escalade, qui trouve chaque jour une nouvelle ligne rougea dénoncé, lundi, Jean-Didier Berger, député LR des Hauts-de-Seine. J’ai l’impression d’être face à mes enfants qui me demandent toujours un dernier jeu vidéo. » Mais, pour la droite, le parti Barnier semble perdu, même si certains tentent de se raccrocher aux dernières branches d’espoir. “On espère que le RN fera pour une fois preuve d’esprit de responsabilité, même si cela paraît très improbable”admits Corentin Le Fur.

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